tag:blogger.com,1999:blog-89917137567037471142024-03-05T11:57:37.577+01:00Rafou SportActualité sportive (tennis, football, rugby, ...) commentaires, analyses, points de vue.
Ligue 1, Ligue des Champions, Euro 2008, Masters Series, Grand Chelems, Top 14, 6 Nations.Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.comBlogger59125tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-73066732904754968522008-09-17T22:47:00.009+02:002008-11-05T17:51:59.937+01:00Du Simple au Double<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgywjtQ_51Gi_DTrLk1QMShow0jURqpdMedg4zRwgs2taWIAHqMRPLzsiHKqX2bb0CrQy39VFpkHwWwAaBGyWVBcqtwKFDHwTS_64dtUdXMGXeCuqzUzMO5QZXCdPKY7Z5m0NemsE4Ja3Q/s1600-h/Murray_usopen.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgywjtQ_51Gi_DTrLk1QMShow0jURqpdMedg4zRwgs2taWIAHqMRPLzsiHKqX2bb0CrQy39VFpkHwWwAaBGyWVBcqtwKFDHwTS_64dtUdXMGXeCuqzUzMO5QZXCdPKY7Z5m0NemsE4Ja3Q/s320/Murray_usopen.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5247108507128269794" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Que de surprises cette saison! Avec Tsonga et Monfils dans le dernier carré, respectivement à l'Open d'Australie et Roland Garros, Simon tutoyant plus hautes sphères du classement, on pourrait être tenté de ne retenir que cela - en bons français.<br /><br />Mais la planète tennis connaît tellement de remous en cette saison 2008 qu'il faut s'intéresser au podium de l'ATP pour y constater des changements inhabituels.<br /><br />Federer a sauvé sa saison de la plus belle des manières et en repoussant pour la seconde année consécutive l'assaut d'un jeune loup venu soulager sa soif de victoire à New York. L'an passé c'était Djokovic et il avait bien failli créer l'exploit de venir bousculer le "Maître" alors incontesté sur surfaces rapides. Cette fois c'est Murray qui s'est hissé en finale pour tester Roger Federer.<br /><br />Chassé de son gazon par la débroussailleuse Nadal, Federer a retrouvé ses volées définitives sur la surface américaine. Seul le coup droit d'Andreev a véritablement mis le suisse en difficulté jusqu'à la finale.<br />Une volée et un jeu efficace retrouvés, un tournoi majeur enfin gagné, et un plaisir de jouer manifeste, la victoire est totale pour le néo numéro 2 mondial sur les terres de Pete Sampras.<br /><br />Il ne faut tout de même pas s'y tromper, l'équilibre est précaire et la lutte plus dure que jamais en tête du classement ATP. Dans son discours sur le Arthur Ashe, après sa victoire, l'ambassadeur de Rolex a justement souligné la génération qui le bouscule.<br />Après le mécanique Nadal et le théâtral Djokovic, voilà le hargneux Murray qui se rapproche rapidement.<br /><br />L'écossais a réalisé cette année la superbe saison américaine qu'avait connu l'actuel numéro 3 mondial, il y a tout juste un an. Le parallèle est intéressant car Djokovic et Murray se sont inclinés face au même Federer en finale de l'US Open. Par la suite, "Nole" a remporté l'Open d'Australie...<br /><br />La demi-surprise c'est donc Murray. Attendu depuis longtemps, mais longtemps décevant (en comparaison d'un Gasquet plus précoce), Andy Murray a clairement passé un cap. Du joueur talentueux mais trop peu concentré, il est passé à un joueur tenace très compliqué à déborder.<br />Il invoque en premier lieu - et c'est logique - le travail physique qu'il réalise depuis le début de la saison pour expliquer cette évolution. Mais l'état d'esprit semble aussi avoir changé. C'est peut être le mental qui était le plus décevant chez lui et aujourd'hui il est difficile de lui reprocher quelque chose de ce côté.<br /><br />Il a un jeu atypique fait de très bons coups de défense ou de contres mais aussi de coups de toucher malicieux. Sur son service, il sait se montrer entreprenant et aller chercher les points au filet.<br /><br />Il lui a donc fallu plus de temps que prévu mais il est tout en haut à présent. Avec 3 titres (dont un Masters Series) et une finale de Grand Chelem en 2008, il peut ambitionner le podium mondial, en attendant mieux. Il a donc de quoi semer encore un peu plus le trouble dans l'ordre de moins en moins établi du tennis mondial.<br /><br />La seule certitude est finalement que rien n'est sûr ! Quelques pistes tout de même pour 2009:<br /></div><ul style="text-align: justify;"><li>Federer signe un retour offensif, écoeure la concurrence à coup de volées cristallines et reprend sa place de numéro 1... pourquoi pas?</li><li>Nadal fait un cavalier seule sur terre battue et gazon; ça lui permet de limiter la casse pour le reste de la saison...plus que possible.</li><li>Djokovic franchit une nouvelle étape et s'affirme comme le patron sur surfaces rapides et atteint la seconde marche du podium...ça se tient.</li><li>Le coup de raquette et le <span style="font-style: italic;">fighting spirit</span> de Murray font plier le trio de tête; l'écossais remporte son premier Grand Chelem à Melbourne...pas impossible du tout.</li></ul><div style="text-align: justify;">Tous les scenarios sont permis et c'est ce qui fait le charme du tennis actuellement. Bien sûr les chances de voir Nadal et Federer rester aux deux premières places sont élevées.<br />Mais avec l'arrivée de Djokovic au plus haut niveau en 2007 et celle de Murray en 2008, on est passé de deux à quatre joueurs se battant pour les premiers rôles. Bien malin serait celui qui dévoilerait les noms des vainqueurs des tournois du Grand Chelem 2009.<br /><br />En attendant ces garçons s'expliqueront à quelques reprises pour la saison d'indoor conclue par la Masters Cup... On est peut être pas encore au bout de nos surprises pour 2008.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Autres articles tennis:</span><br /><a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/07/death-or-glory.html">Death or Glory</a><br /><br /><a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/07/tennis-back-in-ussr.html">Back in USSR<br /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC0GF_KxIHzkaVdgxPgaAfLf1k0x_rVeJZak1OwEDHSnCSHv3st9qinB_mFRvphv9EMsbwOKPVgse0OowLptgv1eyNPmU6UYRh6-WNVfluQCEFC2DKmNCWR9wVC3eOE21qyusfeOo7vyE/s1600-h/14519526_Safin.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 89px; height: 121px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC0GF_KxIHzkaVdgxPgaAfLf1k0x_rVeJZak1OwEDHSnCSHv3st9qinB_mFRvphv9EMsbwOKPVgse0OowLptgv1eyNPmU6UYRh6-WNVfluQCEFC2DKmNCWR9wVC3eOE21qyusfeOo7vyE/s200/14519526_Safin.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5247127433508626914" border="0" /></a><span style="font-size:100%;"><a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/03/tennis-federer-perd-le-contrle.html">Federer perd le contrôle<br /></a><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEietZNYnm23OwJjEhmHgO2VtKjMsVDisCYVSQBlYziWdn896boWVcPS_tKgyuvkpQWrnx-J8b6v1hoME1Q8qLQyuXJ1ySY9oRLmoiYUbm_R2PzoOxGxHCMRIf1cJ4j2X3bAuzB2Pzp5ajE/s1600-h/Federer_dubai.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 89px; height: 101px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEietZNYnm23OwJjEhmHgO2VtKjMsVDisCYVSQBlYziWdn896boWVcPS_tKgyuvkpQWrnx-J8b6v1hoME1Q8qLQyuXJ1ySY9oRLmoiYUbm_R2PzoOxGxHCMRIf1cJ4j2X3bAuzB2Pzp5ajE/s200/Federer_dubai.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5247126876756319442" border="0" /></a></div></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-34562323593697810702008-07-10T23:32:00.006+02:002008-07-24T15:32:35.053+02:00Death or Glory..."...<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">it's</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">just</span> an <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">other</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">story</span>" chantait <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Joe</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Strummer</span> avec son groupe, les <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Clash</span>. Destins croisés pour Nadal et Federer, le premier rentre dans l'histoire, le second attend toujours son record de victoires en Grand Chelem.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Des Bookmakers atypiques:</span><br /><br /><div style="text-align: justify;">La terre avait tremblé, lors de la finale de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Roland</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Garros</span> durant laquelle <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Nadal</span> ne laissait au "meilleur joueur de tous les temps" que 4 petits jeux.<br />L'onde sismique avait passé la Manche une semaine - seulement - après la <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_10">retentissante</span> victoire de "Monsieur Terre Battue" à Paris. En effet le numéro 2 mondial, et leader d'une Race <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_11">effrénée</span> depuis le début de l'année 2008, avait convaincu les observateurs en réussissant un historique doublé <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Roland</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Garros-Queens</span>. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Borg</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">Wilander</span> jouaient aux bookmakers et pronostiquaient une victoire de l'espagnol dans l'édition 2008 de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Wimbledon</span>.<br />Tous deux mettaient en avant la différence d'application et d'intensité des entraînements de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Nadal</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Federer</span>. Le revers de "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Rafa</span>", un temps décrit comme faille, fait désormais consensus: <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">slicé</span>, frappé, lifté, ce coup n'est plus une faiblesse pour le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">mallorcain</span> mais bel et bien une force.<br /></div><br /><span style="font-weight: bold;">Repenser à ceci, repenser à </span><span style="font-weight: bold;" class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_22">cela:</span><br /><br /><div style="text-align: justify;">Quel match époustouflant! Il y aurait beaucoup de choses à redire sur ce match. Repenser au <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">Federer</span> bousculé du début de match, <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_24">ratant</span> la balle et cédant rapidement son service dans le <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_25">premier</span> set; repenser à ce 2ème set que Roger avait parfaitement en main et qu'il laisse filer suite à une balle <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_26">anodine</span> envoyée dans le couloir (à 4-2, 30-30); repenser aux aces que sort le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">bâlois</span> pour revenir dans la partie lors du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">tie</span> break du 3ème set; repenser au <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">passing</span> de revers qui lui permet de sauver un balle de match dans la 4ème manche qu'il finit par emporter; repenser enfin à ce coup droit qui reste dans le filet et donne la victoire à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">Nadal</span>.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La partie d'échecs:</span><br /><br />Ce qui m'a particulièrement marqué au cours de ce match c'est la rigueur tactique de Rafael Nadal. L'espagnol avait fait le choix très clair - et ô combien judicieux - de bloquer le jeu de Federer en jouant systématiquement sur son revers. Très nettement paralysé et cloué au fond du court par cette stratégie dans les deux premiers sets, Federer a réagi en contournant sur son coup droit lors des deux suivants. Il a ainsi pu joue plus d'accélérations de coup droit et prendre l'initiative à l'échange. On a donc eu droit - au delà du talent, suspesnse, engagment - à une superbe lutte tactique entre les deux hommes.<br /><br />Au final le match se joue à tellement peu de choses que l'on ne peut pas réellement dire que la tactique a été décisive. Cependant le choix stratégique pleinement assumé et mis en place par Nadal a forcément eu tendance à user le suisse, physiquement et mentalement. Nadal apprend par étapes mais aujourd'hui il maîtrise 2 des 3 surfaces du circuit. A ce rythme de progression là, le Grand Chelem est tout à fait envisageable dans les prochaines années.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-128019250829791732008-07-04T00:17:00.009+02:002008-07-04T01:46:58.798+02:00Tennis - Back in the USSR<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOxBDzKXNc5VcBOWyYID19b5mds9fKz5lSbpzjrMs44rE9Pjr2iMySekFYYTsNUYjDIbGKiXRlEiYP70Ql4W42sceg-Dlzf7tkkAG4oH1ljxnaskHkBiC2yZe4Xr24eXX_uQ6PtvgS10M/s1600-h/14519526_Safin.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOxBDzKXNc5VcBOWyYID19b5mds9fKz5lSbpzjrMs44rE9Pjr2iMySekFYYTsNUYjDIbGKiXRlEiYP70Ql4W42sceg-Dlzf7tkkAG4oH1ljxnaskHkBiC2yZe4Xr24eXX_uQ6PtvgS10M/s320/14519526_Safin.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5218936644767200626" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">La <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Russie</span></span> se porte décidément très bien ces <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">temps-ci</span></span>. Après le très beau parcours de la troupe de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Guus</span></span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Hiddink</span></span> à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">l'Euro</span></span> de football, voici <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Marat</span></span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Safin</span></span> qui rappelle au monde du tennis où est son véritable niveau.<br /><br />En effet le russe s'est invité à la représentation que donne Roger <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Federer</span></span> dans son jardin londonien depuis une dizaine de jours. Le suisse est tout simplement injouable dans ce <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Wimbledon</span> 2008. Il multiplie les démonstrations de force et la dernière en date, face à l'autre herbivore avéré qu'est <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Ancic</span></span>, a de quoi faire peur aux adversaires du numéro un mondial. "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">FedEx</span></span>" a totalement anéanti le jeu ultra offensif du croate. Flamboyant, combatif et magnétique à la volée depuis le début du tournoi, "Super <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Mario</span></span>" <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_11">ressemblait</span> davantage à un kamikaze se sacrifiant avec panache.<br /><br />Le superbe parcours de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Federer</span> surprend nettement moins que celui de son futur adversaire. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Marat</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Safin</span> ne fait rien comme les autres et il le prouve une fois de plus. Il revient alors que l'on ne l'attendait plus, dans le tournoi le plus <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">préstigieux</span> du circuit. Après avoir fait déjoué <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Djokovic</span> au second tour, le frère de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Safina</span> a continué sur la lancée, grâce à un service très performant et des retours efficaces. Pour preuve, il est le joueur qui a réussi le plus de breaks sur le tournoi. Si en 2005 la partie remportée par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Safin</span> pouvait avoir des allures de revanche sur <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Federer</span>, cette fois on sait que l'on vit sûrement l'un des derniers grands matchs du caractériel natif de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Moscou</span>.<br /><br />Rien ne dit que ce regain de forme - bien qu'impressionnant - ne suffise à inquiéter <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">Federer</span>. Tout le monde rêve de revoir un match d'anthologie comme celui qui avait opposé les deux hommes en 2005 à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">l'Australian</span> Open. Mais avant de s'imaginer un match garni de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">tie</span> breaks sanguinaires, d'enchaînements <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">service-volées</span> conquérants, de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25">passing</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">shots</span> assassins et se concluant par un cinquième set épique, il faudra que <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Safin</span> trouve le moyen de bousculer le maître de cérémonie...<br /><br />La théorie du complot:<br /><br />Et si <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Federer</span> n'arrivait pas à dépasser le record de victoires en Grand Chelem <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">deSampras</span>? Confronté à une farouche concurrence de la jeunesse <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">Nadal-Djokovic</span>, le "Maître" voit se dresser devant lui l'obstacle <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">Safin</span>. Depuis 2004, 4 joueurs ont battu <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">Federer</span> en tournoi du Grand Chelem: <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">Nadal</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_34">Djokovic</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_35">Kuerten</span> et ... <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_36">Safin</span>. Si en plus de devoir contenir ses <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_37">successeurs</span>, le suisse doit faire face au retour d'un revenant, la tâche pourrait bien se compliquer dans la récolte des titres en Grand Chelem. Y a pas non plus le feu au lac mais plus que jamais <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_38">Federer</span> devra se battre pour aller chercher le record qui lui est promis.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-8393393266022499232008-06-21T01:07:00.002+02:002008-06-21T01:08:12.435+02:00Football – Il faut soigner ces Bleus (3)<span xmlns=""><p>Les reproches pleuvent sur le sélectionneur national, ce qui est assez normal au vu des résultats et du jeu de l'équipe de France à l'Euro 2008. La France a déjà remporté deux fois cette compétition et ne peut se contenter d'une élimination en phase de poule, malgré toutes les circonstances aggravantes que l'on connait. Les critiques sont donc tout à fait acceptables et d'autant plus acceptables lorsque l'on regarde la qualité du « parc de joueurs professionnels » que l'on a en France.<br /></p><p>Je vais donc aussi y aller de mes attaques sur le travail de Raymond. Pour rester dans le juste et ne pas polémiquer sur un remplacement, un choix tactique ponctuel, ou même telle ou telle déclaration, il me paraît approprié de se rappeler de l'avant-Euro. Car c'est dans cette période qu'une grande partie des choses se jouent, en particulier pour le sélectionneur qui ne peut ensuite que corriger légèrement le tir.<br /></p><p>Avec Chelsea en finale de Ligue des Champions et Lyon en finale de la Coupe de France, Raymond Domenech se retrouve en difficulté et surtout en manque de temps pour préparer son groupe. Et si le –toujours –sélectionneur des Bleus avait bien senti venir l'histoire en établissant une liste élargie à 30 joueurs, on peut s'interroger quant à l'intérêt de ce procédé. En effet les 7 joueurs appelés en soutien, qui ont participé au début de la préparation, devaient servir roues de secours en cas de pépins physiques ou d'incertitude de l'un des 23 supposés. Domenech a bel et bien utilisé les possibilités offertes par la liste élargie puisqu'il a incorporé Gomis, à la faveur d'un exploit contre l'Equateur et Mandanda, comme récompense de sa saison marseillaise, dans le groupe qui est parti en Suisse. Mais au final les plans ne changent pas : ces deux surprises – assez grosses certes – ne concernent que le 2<sup>ème</sup> ou 3<sup>ème</sup> gardien et le 3<sup>ème</sup> ou 4<sup>ème</sup> attaquant, donc des joueurs ayant peu de chances de dépasser la demi-heure de jeu sur l'ensemble de la compétition.<br /></p><p>Le problème du groupe établit par Domenech est qu'il comprend trop d'incertitudes. Derrière les déclarations de joueurs brandissant le bouclier de « cadres » qui savent se transcender, on est dans le flou. Avant la compétition on est incapable de juger de l'état de forme réel de Malouda, Vieira, Thuram, Gallas, Sagnol, Henry, Coupet et Anelka. Tous sont atteints par des circonstances (blessure, retour de blessure, peu de matchs joués dans la saison, mauvaises performances chroniques, mental entamé) et ne peuvent garantir leurs rendements habituels.<br /></p><p>Et c'est celui-là mon principal reproche au (peut-être) futur mari d'Estelle Denis : ne pas avoir prévu de plan de rechange. Car il avait fait son possible en demandant le report d'une semaine de la finale de la Coupe de France. Mais cette requête étant restée infructueuse, il aurait été judicieux d'agir en fonction de cela et de la finale de Ligue des Champions perdue par Makelele, Anelka et Malouda. D'autant qu'en appelant au cours des phases qualificatives Nasri, Ben Arfa, Trezeguet, Mexès, Escudé, Lassana Diarra, Flamini, Alou Diarra, Mavuba, Sagna, Frey, Rothen, le cerveau de l'équipe de France s'était offert le luxe d'avoir des alternatives valables et testées sous le maillot de la sélection. Malgré un mois de mai défavorable à l'alignement d'une équipe-type proche de celle de 2006 et un vivier de joueurs en forme, Raymond Domenech est resté sur son idée première. Avec aussi peu de certitudes il a suffit de petits grains de sables (blessures de Vieira et Henry, match nul contre la Roumanie) pour tout enrayer.<br /></p><p>Les prétendues forces mentales et collectives des finalistes de la Coupe du Monde 2006 n'ont même pas été entraperçues malgré une courageuse résistance contre l'Italie. Dans ces domaines la France peut trouver l'inspiration dans la terrible équipe d'Allemagne qui vient de retourner le Portugal. Comme la « Mannschaft » qui a vécu des années 1998-2000 difficiles, il faut retrouver un second souffle qui pourra mener les Bleus jusqu'au sommet. Loin d'être inactif et se reposer uniquement sur les anciens lors des éliminatoires, Domenech n'a pas osé partir sur une stratégie plus fougueuse pour le tournoi final. Dommage, aujourd'hui on sait que ce n'était pas la bonne stratégie.<br /></p></span>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-13831323414927937122008-06-19T23:55:00.005+02:002008-06-20T00:02:50.066+02:00Football – Il faut soigner ces Bleus (2)<div style="text-align: justify;">Tirer sur l'ambulance n'est pas forcément d'une utilité majeure en ce moment mais il est tout de même important d'évaluer les performances individuelles marquantes des Bleus.<br /><span xmlns=""><p>Les joueurs français les moins transparents lors de cet Euro sont assez rapidement identifiables.</p></span><br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjICWjitoLJaZ5APO5f9BVGhvJ8ZyMNmRiOMOWRwf0yYhFm6TCMs37ZTcs9JZPox3eU7aKpZkwMuumhDAAWBT-21ccCtORsw1WZrXFQ4iOywHwNi9JkdkMj3fP3WDv-L-9EQ1gLHGBjQPY/s1600-h/un-homme-dans-le-match_actus.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjICWjitoLJaZ5APO5f9BVGhvJ8ZyMNmRiOMOWRwf0yYhFm6TCMs37ZTcs9JZPox3eU7aKpZkwMuumhDAAWBT-21ccCtORsw1WZrXFQ4iOywHwNi9JkdkMj3fP3WDv-L-9EQ1gLHGBjQPY/s320/un-homme-dans-le-match_actus.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5213715930986592466" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><span xmlns=""><p> </p><p>Toulalan en tête de liste pour ses prestations fournies, sa hargne et sa volonté, même dans les moments désespérés. Contre l'Italie c'est l'un des très rares joueurs à avoir eu une réaction après le choc de l'exclusion. Déjà très actif à la récupération, le milieu de Lyon a tenté d'aller plus vers l'avant et de prolonger ses courses pour apporter son soutien. Par moments il a même essayé d'enclencher un pressing mais il n'a pas vraiment été suivi dans ces tentatives. Bref à côté d'un Makelele sûr mais très passif, Toulalan a encore impressionné par sa capacité physique et – petite nouveauté en équipe de France – sa force de caractère. Il a prouvé qu'on peut lui faire confiance dans n'importe quel match et qu'il a le profil d'un titulaire.<br /></p></span><span xmlns=""><p>Ribery est évidemment l'une des satisfactions de l'équipe de France. Dans une moindre mesure que Toulalan puisque le Munichois était très attendu et que l'on ne l'a pas forcément retrouvé à son tout meilleur niveau en Suisse. Néanmoins ses accélérations, sa technicité et sa générosité ont permis aux supporters français d'y croire encore à chaque match. C'est d'ailleurs après sa sortie sur blessure contre l'Italie que l'équipe a commencé à prendre l'eau sérieusement. Sa présence a été très importante dans le jeu et dans les têtes des joueurs, mais maintenant « le Rib » doit franchir un nouveau cap dans les grands matches: mener le jeu des Bleus mais aussi être décisif. L'aprèsEuro se construira sans aucun doute autour de l'humoriste apprenti de l'équipe de France.<br /></p></span><span xmlns=""><p>Evra figure aussi parmi la liste des joueurs qui peuvent quitter la compétition la tête pas trop basse. En tout cas il est de ceux qui savent qu'ils vont se relever. Le latéral gauche de Manchester United a encore une fois montré un mental supérieur et une couverture de terrain importante. Il n'a pas démérité contre Pays-Bas et a beaucoup tenté contre l'Italie. Outre ses performances supérieures ou égales à celles d'Abidal au poste d'arrière gauche (vu la tournure des événements il est très important de préciser le poste duquel on parle), Evra est peut-être le seul joueur qui parvient à garder sa lucidité après le match contre l'Italie. Comme Toulalan, il a montré qu'il avait la force mentale d'un champion. Cela ne faisait pas un pli mais c'est la première fois qu'il s'affirme autant chez les Bleus. Dans un futur proche il peut prétendre au capitanat.<br /></p></span><span xmlns=""><p>Benzema était très attendu. Et s'il n'a pas vraiment réussi son Euro, le Lyonnais a tout de même justifié de sa présence dans le 11-type de Raymond Domenech. Deux occasions manquées contre la Roumanie, un but en lucarne que Buffon se refuse à lui donner, des prises de balles intéressantes et une réelle envie d'aller de l'avant, Karim a été actif. On a beaucoup parlé de sont entente avec Ribery et justement les deux compères ont un peu le même problème sur cette compétition : le manque d'efficacité. Son talent est avéré mais il faudra faire très attention à bien l'utiliser.</p></span></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-43886854758686806412008-06-18T23:50:00.000+02:002008-06-19T00:09:42.849+02:00Football – Il faut soigner ces Bleus (1)<span xmlns=''><p>C'est ce que l'on craignait depuis le premier match contre la Roumanie, la France est éliminée après un passage express à l'Euro. Les Italiens qui nous avaient qualifié pour la phase finale ne sont pas allés jusqu'à nous laisser aller en quart. <br /></p><p>La France sort donc par la petite porte avec un Euro faible, un seul but marqué, 6 encaissés en 3 matchs. Aucune victoire. Le bilan chiffré est amer et si l'on s'intéresse au bilan humain il paraît tout aussi désastreux.<br /></p><p>Cependant je ne vais pas rentrer dans les détails des relations entre les joueurs et de leurs états d'âme. Après un tel échec il convient tout particulièrement de revenir à ce qu'il s'est passé sur le carré vert pour ne pas polluer ses jugements d'idées fumeuses. L'échec est maintenant avéré et il faut s'en servir pour en dégager les enseignements et voir le travail accompli.<br /></p><p><strong>Les systèmes de jeu :<br /></strong></p><p> 4-4-2 :<br /></p><p>C'est le schéma tactique préférentiel mis en place par Domenech en l'absence de Zidane. Dans ce schéma de jeu, les ailiers jouent un rôle important puisqu'ils doivent faire la différence par leurs débordements ou leurs centres. Il revient alors aux deux pointes de conclure les actions. L'un des deux attaquants a aussi pour rôle de tourner autour de l'autre et d'être en appui de l'ailier porteur du ballon. On a vu ce mouvement en particulier lors des matchs de préparation avec le duo Benzema-Ribery même si celui-ci avait plus tendance à rentrer qu'à déborder.<br /></p><p>L'avantage de cette organisation est qu'il offre une belle présence sur toutes les lignes. Défensivement la présence de Toulalan et Makelele offre une assez belle sécurité et les milieux latéraux empêchent les contre-attaques développées sur les ailes. <br /></p><p>Le revers de la médaille se situe au niveau de la construction et de l'animation offensive. Avec aucun meneur et des milieux en position d'ailiers ayant des consignes de repli défensif, le jeu part de loin et l'on a du mal à trouver les attaquants. Les milieux latéraux se retrouvent trop bas pour pouvoir délivrer de bons ballons en profondeur et les milieux centraux ne participent pas à la construction. Le moindre rendement de Ribery en ailier, et sa tendance naturelle couvrir toute la largeur, posent également problème avec un schéma de ce genre. Autre crainte lors que l'on joue avec ce système : que les milieux latéraux ne soient pas en forme. S'ils ne parviennent pas à faire la différence, les deux attaquants se retrouvent sevrés de ballons et doivent venir les chercher plus bas. Ce système favorise aussi l'éloignement des lignes<br /></p><p>La France a évolué de la sorte face à la Roumanie et a confirmé les limites offensives du 4-4-2 de Raymond Domenech. <br /></p><p> 4-5-1 (détaillé en 4-2-3-1) :<br /></p><p>C'est le schéma de jeu qu'a choisi Raymond Domenech contre les Pays-Bas et lors des 30 dernières minutes du match face à la Roumanie. Dans cette organisation, on a le retour d'un meneur de jeu combiné au milieu avec deux latéraux et deux centraux pour occuper les tâches défensives. Le sélectionneur français avait plus ou moins été contraint de mettre en place ce schéma lors de la dernière coupe du monde pour utiliser pleinement Zidane en tant que meneur sans pour autant lui imposer de replacements défensifs trop contraignants. Cette fois c'est Ribery qui joue le rôle du 10 avec à ses côtés Govou et Malouda ; qui garde le même poste qu'en 2006. <br /></p><p>L'animation offensive se fait de façon plus construite que dans le précédent dispositif. Le meneur peut plus facilement trouver l'attaquant de pointe ou les milieux latéraux dans le dos des défenseurs. Il touche beaucoup de ballon et doit autant participer à la construction (orientation du jeu par les passes, se rendre disponible, fluidifier les transmissions de balle) qu'à la décision (prendre sa chance en frappant, délivrer une passe décisive, éliminer un joueur sur un dribble).<br /></p><p>Dans ce système l'équipe de France a paru moins bien en place qu'avec le 4-4-2 habituel. Ce schéma permet une construction plus efficace du jeu en passes courtes. La justesse technique et décisionnelle. Ribery ne semble pas complètement à l'aise dans ce rôle même s'il a fait l'un de ses meilleurs (le meilleur ?) matchs en Bleu en jouant à ce poste, dans les éliminatoires contre l'Italie. Sa capacité à se mettre dans le sens du jeu rapidement et son accélération balle au pied sont efficaces mais le joueur du Bayern manque parfois de feeling au niveau du dernier geste. Henry affectionne ce schéma qui lui donne la place royale de finisseur et d'attaquant sur lequel on s'appuie. Il a profité de cette position contre les Pays-Bas en marquant un but, manquant un duel et obtenant un penalty.<br /></p><p>Du point de vue du jeu sans ballon, ce système offre la possibilité d'un pressing plus marqué et exercé en premier ressort par les trois milieux offensifs. Dans la réalité des faits peu de joueurs avaient la capacité à faire un véritable pressing à part Toulalan.<br /></p><p><br /> </p><p>Au final les choix tactiques ont peu influé sur la performance des Français. Ceux-ci paraissaient avoir plus de repères en 4-4-2. C'est tout à fait logique puisque l'équipe n'a que rarement joué en 4-5-1 et que Ribery n'est pas un spécialiste du poste de meneur axial même s'il a tout le potentiel pour assurer ce rôle à l'avenir. <br /></p></span>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-49791530157005266732008-05-21T19:21:00.003+02:002008-05-21T19:33:56.675+02:00Juste à temps<div style="text-align: justify;">Après une assez longue période d'absence, je fais mon retour en ce soir de finale de Ligue des Champions et à la veille de Roland Garros et bien sûr l'Euro 2008 de football.<br /><br />A propos de l'Euro, je suppose que les fans de foot et des Bleus auront suivi avec attention la liste de Raymond Domenech dévoilée dimanche dernier.<br />Lemonde.fr propose de choisir votre sélection - mais aussi et surtout - un petit jeu assez sympathique. Il consiste à se mettre dans la peau de Domenech et choisir les 7 joueurs qui font partie de la liste des 30 mais ne feront pas l'Euro. Apparemment François Clerc n'a pas les faveurs des internautes pour l'instant.<br /><br />Bon match à tous.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-65308561857425158952008-03-26T18:49:00.009+01:002008-03-27T00:50:01.619+01:00Rugby - La grande fête tombe à l'eau<div style="text-align: justify;">Comment en est-on arrivé? C'est la question que beaucoup de passionnés de rugby se posent au lendemain du match Stade Français - Stade <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Toulousain</span>. Ce dernier avait envoyé une équipe B ou C composée de joueurs nettement plus faibles que les titulaires sur le papier. Les stars étaient au repos: <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Jauzion</span>, Clerc, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Heymans</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Elissalde</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Kelleher</span> - entre autre - manquaient à l'appel.<br />Alors quand Max <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Guazzini</span> annonce un show des plus spectaculaires, son projet se retrouve quelque peu <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">décrédibilisé</span> par l'enjeu sportif amoindri. L'incertitude du match concernait davantage l'ampleur de la défaite que Toulouse allait subir que le vainqueur du match.<br />Au final c'est bel et bien la raclée prévue (29-0) et un match assez déséquilibré. Celui-ci faisait suite au <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Clermont</span> - Stade Français où les "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Jaunarts</span>" avaient alors passé 50 points à une équipe de jeune du club parisien.<br /><br />2 chocs importants entre équipes qui se battent pour le titre ont donc tourné au fiasco en terme de suspens et de qualité de rugby tout simplement. Alors que Canal + avait choisi ce symbolique Paris - Toulouse pour célébrer ses 500 matchs de championnat de France diffusés sur l'antenne du groupe, la fête qui a eu lieu au Stade de France semblait plus se situer dans <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">l'avant-match</span> que sur le carré vert.<br /><br />Alors derrière ces choix d'entraîneur qui ont privé les (télé)spectateurs de matchs de très haut niveau comme on a l'habitude d'en voir dans cette enceinte, il y a bien sûr la remise en cause d'un calendrier infernal, en particulier pour ceux qui ont joué la coupe du monde. Guy <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Novès</span>, entraîneur de Toulouse, est donc monté au front et n'a rien cédé pour protéger ses internationaux, dont certains jouent plus de 35 matchs par saison. Néanmoins il avait l'air d'espérer mieux que la prestation fournie par son équipe B.<br /><br />Entre les revenus économiques issus des droits payés par Canal +, la santé des joueurs, les intérêts des clubs, ceux des équipes nationales, la situation tend à devenir de plus en plus instable si les différentes parties ne s'accordent pas pour établir un calendrier plus raisonnable. Jacques Verdier, rédacteur en chef du Midi Olympique se désespérait, dimanche dernier sur <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">RMC</span>, de l'absence de "vraie volonté" des dirigeants du rugby français et international d'harmoniser tout cela. En attendant ce sont les joueurs qui paient et qui font les efforts pour jouer les nombreux matchs auxquels ils doivent participer.<br /><br />Le virage que prend le rugby vers le professionnalisme n'est décidément pas facile à négocier et ce n'est peut être que le début... il suffit de constater les difficultés du football pour s'en convaincre.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-19972959631105482172008-03-16T15:03:00.033+01:002008-03-17T12:29:37.388+01:00Rugby - Le ciel devient rouge<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_B1corEWjBGQ/R92TaeOnHsI/AAAAAAAAAUY/WwS1RoYNKi8/s1600-h/Hook_france_gc.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5178457229546168002" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: pointer; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_B1corEWjBGQ/R92TaeOnHsI/AAAAAAAAAUY/WwS1RoYNKi8/s320/Hook_france_gc.jpg" border="0" /></a><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Ça y est! Le Tournoi des 6 Nations s'achève et on peut enfin peindre un portrait du rugby français et européen en période d'après coupe du monde!<br />Pas vraiment en fait. Ce tournoi a plus ressemblé à une année de transition pour la France et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">l'Angleterre</span>, même si les deux grands rivaux de ces 10 dernières années concoctent des stratégies assez éloignées avec le même enjeu: devenir la meilleure nation du monde (rien que ça!).<br />Autre tendance lourde dont je parlais ici même il y a quelques semaines: le retour en grâce du Pays de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Galles</span>. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Warren</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Gatland</span> a redonné confiance au rugby Gallois, forcément déçu d'une coupe du monde ratée. Hier ils ont remporté leur 2ème Grand Chelem en 4 ans pour le plus grand plaisir du peuple de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Cardiff</span>.<br /><br /><span style="FONT-WEIGHT: bold">Et emportés par la fougue:</span><br /><br />Il est d'abord convenu de revenir sur le match d'hier, qui était décisif pour l'issue du tournoi et pour lequel le staff du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">XV</span> de France avait choisi de rappeler des "anciens". Avec la charnière de la fin de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">l'ère</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Laporte</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Elissalde-Skrela</span>, la France se rendait à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Cardiff</span> pour gagner, dans un premier temps, et ensuite espérer remporter le tournoi. On a eu cette drôle d'impression que les entraîneurs français ont mis entre parenthèses leur dépoussiérage et leur ambition de grand jeu pour tenter de finir sur un bilan positif qui les laisserait à l'abri des critiques.<br />Mais voilà l'équipe de France a été étouffée par l'étreinte Galloise. Symbole de cette pression subie sur le terrain et par le public, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Skrela</span> a eu du mal assurer ses coups de pied. Difficile alors de souffler et d'aller jouer chez les Rouges. Les Bleus maintiennent l'écart stable jusqu'à la mi-temps (9-6) et la vilaine faute <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">d'Henson</span> - qui lui vaut un carton jaune - redonne même l'espoir d'un essai rapide, en début de seconde mi-temps pour mettre le train en marche. Ce sont pourtant les français qui craquent après la pause et non le contraire. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Shane</span> Williams profite même d'une perte de balle entre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Skrela</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Jauzion</span> pour aller marquer un essai assassin alors que le score était alors parfaitement neutre (9-9).<br />La France ne s'en remettra pas et encaisse même un essai de l'autre Williams, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">Martyn</span>. Le 3ème ligne était lui aussi un des symboles du renouveau des Dragons, lors du Grand Chelem de 2005. C'est donc bel et bien le Pays de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Galles</span> qui remporte ce match avec près de 20 points d'écart (29-12)... ces 20 points de plus que devaient marquer les Bleus pour emporter le tournoi.<br /><br />Néanmoins la défaite n'est pas du tout surprenante étant donné le comportement de l'équipe de France qui arrivait pour ce dernier match avec très peu de repères. Une victoire à l'envie face à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">l'Écosse</span> et deux accrochées contre Irlandais et Italiens, sans oublier la leçon de réalisme donnée par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">l'Angleterre</span>: cela fait peu pour espérer un succès final. Malgré les 11 essais marqués par les coéquipiers de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Nallet</span> au cours de la compétition, la France finit à une décevante 3ème place.<br /><br /><span style="FONT-WEIGHT: bold">Si rien ne bouge...</span><br /><br />Évaluer à ce jour le niveau de l'équipe de France est une tâche complexe, mais lorsque l'on voit le travail effectué par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Gatland</span> et le spectaculaire rétablissement Gallois, on ne peut que s'interroger sur celui du staff de Marc <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">Lièvremont</span>.<br />Il est intéressant de voir que chacun a sa chance en équipe de France et cela à chaque match. En revanche la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">non-valorisation</span> des performances de certains joueurs (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">Rougerie</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Heymans</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25">Bonnaire</span>) paraît plus discutable. De plus <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">Médard</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Saubade</span>, voire <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Caballero</span> ou <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">Courrent</span> semblent avoir été oubliés par les sélectionneurs. Tous ces joueurs auront pourtant moins de 30 ans lors de la prochaine coupe du monde, il est donc tout à fait envisageable de les voir performants à ce moment là.<br /><br />Plus inquiétant que les choix des joueurs qui prêtent parfois à des polémiques vaines, il est difficile de parler du jeu français. Jeu au pied inexistant en début de tournoi, puis utilisé comme arme offensive contre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">l'Italie</span>, colmatages pour consolider une mêlée défaillante pendant toute la durée du tournoi, les intentions des Bleus sont encore très brouillonnes. Les seules certitudes concernent la prépondérance du jeu des lignes arrières, l'envie d'avoir une troisième ligne allégée et un ouvreur au profil proche d'un centre.<br /><br />Un peu comme Paul Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">Guen</span> le fait avec le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">PSG</span> en football, le trio de sélectionneur du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">XV</span> de France joue la carte du long terme pour se donner du temps. La stratégie a déjà l'intérêt de calmer le jeu: on est maintenant dans l'obligation d'attendre au moins un ou deux ans pour juger véritablement du projet mis en place. Le pari est donc osé et les nombreux croquis dessinés par "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_34">Lièvrement</span> and <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_35">Co</span>." doivent absolument servir à bâtir une équipe et un fond de jeu dans les mois à venir. Après la très bonne période dans le tournoi des 6 Nations sous Bernard <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_36">Laporte</span> (4 tournois en 8 participations dont 2 Grands Chelems), pas sûr que les amateurs de rugby en France laissent <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_37">l'Angleterre</span> et le Pays de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_38">Galles</span> se disputer le tournoi jusqu'en 2011...<br /><br />Car le Pays de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_39">Galles</span> peut très sérieusement espérer venir titiller les deux meilleures nations du Nord dans les prochaines années. Avec un réservoir de joueurs talentueux et complémentaires parmi lesquels <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_40">Martyn</span> Williams, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_41">Ryan</span> Jones, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_42">Shane</span> Williams, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_43">James</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_44">Hook</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_45">Gavin</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_46">Henson</span>, Stephen Jones ou encore Mike <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_47">Philipps</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_48">Tom</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_49">Shanklin</span>, le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_50">XV</span> du poireau a de quoi se replacer comme une nation majeure du rugby mondiale.<br /><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_51">Deplus</span> le Pays de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_52">Galles</span> a ce petit quelque chose qui rend son rugby savoureux: en 2005 ils remportaient le tournoi en écrasant la compétition avec un rugby champagne, offensif, créatif et ultra joueur; aujourd'hui ils sont à nouveau récompensés mais cette <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_53">fois-ci</span> pour leur ténacité et leur maîtrise. Toujours tourné vers l'avant et perce-muraille, leur jeu paraît cette année plus construit et prospère qu'il ne l'était en 2005. Avec (au moins) 2 excellents ouvreurs et buteurs que sont <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_54">Hook</span> et Stephen Jones, l'émulation dans le groupe semble aussi être une nouveauté payante depuis l'arrivée de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_55">Gatland</span>. Il faut donc saluer la performance de cette équipe qui a mérité son titre comme elle le méritait il y a 3 ans.<br /><br />Les choses sont beaucoup plus compliquées pour <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_56">l'Irlande</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_57">l'Écosse</span>. Les premiers étaient tout proches d'un succès de prestige face à la France mais <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_58">pataugent</span>, dans la lignée d'une coupe du monde complètement manquée. Le "trèfle" doit maintenant faire face à un renouvellement de génération qui semble douloureux et compliqué.<br />Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_59">XV</span> du "chardon" a bien mal fini ce tournoi avec une courte - mais amère - défaite en <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_60">Italie</span> (23-20) qui la place au même nombre de points que les "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_61">Azzuri</span>". La victoire surprise face à l'ennemi anglais ne cache finalement pas les difficultés récurrentes de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_62">l'Ecosse</span> ces dernières années.<br /><br />Rendez-vous l'an prochain avec - on l'espère - une France toujours aussi joueuse mais plus tranchante et capable de se hisser au sommet de la hierarchie Européene. En attendant si rien ne bouge, le ciel devient rouge...<br /><br /><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;"><span style="FONT-WEIGHT: bold; FONT-STYLE: italic">Autres Articles Rugby:</span><br /></span></span><span style="font-size:100%;">Sur Renvoi aux 22: <a href="http://antoine-rugby.sportblog.fr/592908/Lievremont-sous-le-feu-des-critiques/">Lièvremont sous le feu des critiques</a> - <a href="http://antoine-rugby.sportblog.fr/599468/Les-Gallois-logiquement-Pays-de-Galles-29-France-12/">Les Gallois, logiquement</a><br />Sur Rafousport: <a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/02/rugby-le-poireau-est-de-retour.html">Le poireau est de retour!</a> - <a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/03/rubgy-ouvrez-les-persiennes.html">Ouvrez</a></span><a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/03/rubgy-ouvrez-les-persiennes.html"> les persiennes</a> </div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-14196298506549760812008-03-07T08:45:00.012+01:002008-03-08T10:54:42.240+01:00Tennis - Federer perd le contrôle<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66-nM7sh04eJ8x59eIubOnPlGG9is3N-NlwidpHiG_WvLpiXsWSxBGzIQWG4FGMQQTWSXfboLuZDdG4pCLKuiY_U1E-SDDipVXFLzSkmkqA7fWpolfU3bPTEni-sEIfaYX5eh6Ih9icw/s1600-h/Federer_dubai.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 223px; height: 253px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66-nM7sh04eJ8x59eIubOnPlGG9is3N-NlwidpHiG_WvLpiXsWSxBGzIQWG4FGMQQTWSXfboLuZDdG4pCLKuiY_U1E-SDDipVXFLzSkmkqA7fWpolfU3bPTEni-sEIfaYX5eh6Ih9icw/s320/Federer_dubai.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5174911696130925362" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Au cours du très lucratif tournoi de Dubaï (plus d'un million de dollars de dotations), on attendait des duels entre favoris et surtout le retour de Roger Federer. Le suisse n'avait pas joué depuis sa défaite face à Djokovic à l'Open d'Australie et tombait d'entrée sur un sacré morceau avec Murray en guise de premier tour.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Première surprise donc avec la défaite de Federer (6-7, 6-3, 6-4) qui avoue n'avoir pas étudié le jeu de son adversaire avant le match. La deuxième surprise vient en dehors du terrain: le "Maître" s'est emporté dans la critique du jeu de Murray. "Cela marche pour Murray en ce moment, mais ce sera dur pour lui dans les prochaines années s'il continue à jouer comme ça" assène le numéro mondial. Il avait vu juste puisque Murray a été balloté par Verdasco avant de tomber en deux manches face à un Davydenko toujours aussi solide.<br />Cependant les mots prononcés par Roger ressemblent plus à une forme de frustration ou à une attitude de mauvais perdant qu'à un conseil d'ami ou même une analyse d'expert. Ce sentiment provient probablement de son niveau de jeu, actuellement plus dans les sphères auxquelles il nous avait habitué. Le suisse peut aussi sûrement regretter d'avoir été dominé tactiquement; on a assez répété qu'il a tous les coups du tennis dans sa raquette alors pourquoi ne trouve-t-il pas la solution sur surface rapide face à un joueur qui défend? C'est à coup sûr la question que doit se poser Federer avant d'aller voir ce qu'il se passe du côté de son adversaire au lendemain de ce revers.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Mais les surprises continuent dans le tournoi avec les défaites de Gasquet en deux petits sets face à Andreev, pourtant spécialiste de terre battue dont le jeu a parfois du mal à se transcrire sur dur. L'autre sensation est venue de Roddick qui a su dominer Nadal et l'emporter en deux sets malgré beaucoup d'occasions manquées dans le premier set (7-6, 6-2). Autre scalp inattendu dans le duel 100% espagnol, Feliciano Lopez sort le finaliste du dernier Masters - David Ferrer - là aussi en deux sets.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Finalement seul Djokovic tient son rang. Le serbe trace sa route tranquillement dans une partie de tableau pas vraiment savoureuse. Seul Santoro est parvenu a poussé le numéro 3 mondial au tie break mais il n'a pu l'emporter. Andreev a lui été balayé par une tornade: son coup droit lifté dévastateur sur terre ne lui a été d'aucun secours face à un Djokovic de très haute volée, puissant, précis, appliqué et tout simplement plus fort sur ce match. Le récent vainqueur de l'Open d'Australie sera confronté à Roddick dont il a pris la troisième place mondiale l'an passé... le choc promet des étincelles sur une surface propice à l'expression des jeux des deux compétiteurs.<br /><br />La menace se fait de plus en plus précise pour Federer qui n'est "qu'à" 400 points devant Nadal au classement technique et seulement 8ème à la Race, 110 points derrière Djokovic. La saison reste très longue mais la réaction doit venir au plus vite pour le suisse s'il veut rester sur le trône.<br /><br />Classements avant le tournoi:<br /><a href="http://www.lequipe.fr/Tennis/TennisClassementTEC.html">Classement technique </a><br /><a href="http://www.lequipe.fr/Tennis/TennisClassementATP.html">Race </a><br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-46864257512914249082008-03-03T22:02:00.038+01:002008-03-04T01:33:04.369+01:00Football - Hatem, Karim et Alain sont dans un bateau<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhawqFWOMtlAkwQX7dtx4KAWEhkL5xcwUqs4XnZ9IR0fqc10fFPwQ75vMNujRlxPI5TKR8bT5dCXqTD_rf-SAUhlKqoeosP9gUJ05Ki-O83nGsJ75g7JSS0pYk_hKf8s3WejBBnsUcPryU/s1600-h/Ben_arfa_juni.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhawqFWOMtlAkwQX7dtx4KAWEhkL5xcwUqs4XnZ9IR0fqc10fFPwQ75vMNujRlxPI5TKR8bT5dCXqTD_rf-SAUhlKqoeosP9gUJ05Ki-O83nGsJ75g7JSS0pYk_hKf8s3WejBBnsUcPryU/s320/Ben_arfa_juni.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5173671200052483538" border="0" /></a><div style="text-align: justify;"><br />Alain Perrin, l'entraîneur lyonnais fraîchement débarqué à l'intersaison dernière peine toujours à s'imposer dans l'institution qu'a bâti Jean-Michel Aulas depuis son arrivée au club, il y a plus de 20 ans. Ses résultats sont loin d'être catastrophiques puisque Lyon est encore en course dans 3 compétitions (Ligue des champions, Ligue 1 et Coupe France). Cependant Bordeaux a toujours la possibilité de revenir sur le sextuple champion de France et le match retour que s'apprête à jouer Lyon s'annonce compliqué avec un but concédé en fin de match à Gerland.<br /><br />L'ex-entraîneur de Sochaux qui avait été surnommé PPH ("Passera Pas l'Hiver"), a tenu. Mais la qualité collective du jeu de Lyon et l'équilibre défensif restent autant de problèmes que le technicien français ne parvient - pour le moment - pas à résoudre. Et malheureusement pour lui ce ne sont pas ses seuls tracas: mis sous pression par JMA à propos de ses choix face au Mans à quelques jours du match aller contre Manchester, il doit maintenant faire face à la gestion compliquée de Ben Arfa, Fred et Benzema.<br /><br />Les trois jeunes talents de l'OL représentent des enjeux financiers importants pour le club. Sans trop les caresser dans le sens du poil, il faut pourtant faire en sorte que ces jeunes joueurs aient envie de rester au club au moins un ou deux ans de plus. Fred est un peu à part mais la façon dont a été traité l'imbroglio du mercato d'hiver montre clairement qu'il y a une volonté de Lyon de ne pas laisser filer le brésilien à moins cher que le prix d'achat (15 millions d'euros); la porte semble tout de même bien ouverte en cas de proposition financière suffisante. Ben Arfa et Benzema ont une valeur footballistique et financière croissante c'est une évidence. L'homme d'affaires qui préside actuellement l'Olympique Lyonnais compte sur un retour sur investissement hors du commun avec ces deux joueurs formés au club: soit faire exploser tous les records d'indemnité de transfert en France, soit se baser sur le talent de cette jeunesse pour faire encore mieux que ces dernières années au niveau sportif (un doublé coupe-championnat, une victoire en Ligue des Champions), l'idéal étant bien sûr de combiner ces deux perspectives.<br /><br />Quel rapport me direz-vous - à raison - avec la réalité du terrain? Le rapport est tout simplement qu'Alain Perrin, qui a aligné Benzema deux matchs consécutifs à gauche, a vu revenir le conflit concernant la position du meilleur buteur de L1. Il y a quelques mois, Karim déclarait préférer jouer dans l'axe mais se mettre au service de l'équipe. Après le match face à Lille au Stade de France, le lyonnais a continué d'affirmer son envie d'aider l'équipe mais son ton s'est nettement durci quant à son rôle dans le schéma de jeu. "Je ne suis pas joyeux de jouer à un poste qui ne me plaît pas" a déclaré l'intéressé avant de lancer "j'ai assez prouvé depuis le début de la saison[...] y a un coach à lui de voir". Cette phrase qui laisse entendre une divergence entre le joueur et l'entraîneur a sûrement fait frémir le Président Aulas. Du fait de sa valeur potentielle, du paris engagé par le club sur Benzema et de la peur d'aller au clash avec ce joueur, Alain Perrin n'a pas vraiment le choix et doit faire jouer le buteur de l'OL dans l'axe. Déjà fragilisé en début de saison lorsqu'il tentait de faire jouer l'équipe en 4-4-2, (alors que le 4-3-3 est tradition depuis maintenant bon nombre d'années à Lyon) aujourd'hui sa marge de manœuvre s'amoindrit encore puisqu'il n'a plus le choix de tous les joueurs. En théorie il a toujours le contrôle mais en pratique la pression autour de ses compositions force certaines de ses décisions.<br /><br />Hatem Ben Arfa, repéré dès l'âge de 15 ans, se montre plus patient que son compère sans pour autant oublier ses ambitions. "J’ai toujours dit que mon objectif était de réussir à Lyon. Les choses se feront naturellement. J’en suis absolument certain !" annonce-t-il dans le magazine Sport. Déçu de ne pas être titulaire contre Manchester, il a conscience que "(son) cas n’est rien par rapport au destin du club en Ligue des Champions". Il aborde donc sereinement cette mauvaise passe où il n'est utilisé qu'en joker. Catalogué dribbleur fou, individualiste effréné, il tend à prouver que son jeu de passe, sa frappe sèche, sa qualité technique et ses accélérations servent autant au collectif qu'à lui-même. Joueur sans compromis, qui clame et montre sur le terrain son amour pour le football d'attaque, Ben Arfa est trop incisif pour Alain Perrin qui cherche toujours la stabilité.<br /><br />Hatem, Karim et Alain sont donc bien dans le même bateau. Mais si le coach lyonnais s'avisait encore de contrarier la progression des "deux Ben", il ne fait aucun doute qu'il serait le premier à quitter l'équipage. Une qualification face à Manchester United à Old Trafford lui offrirait au contraire un bon bol d'air frais et une base pour travailler plus tranquillement.<br /><br /><div style="text-align: center;">Autre article Football: <a href="http://rafousport.blogspot.com/2007/11/football-ben-arfa-benzema-la-question.html">Ben Arfa, Benzema: la question du moment</a><br /><br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://rafousport.blogspot.com/2007/11/football-ben-arfa-benzema-la-question.html"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLFXawAYEiNOFGdTwqsi4Edxf4_-FOXHigXCo1zxoZZN9o8UEAWfWF2PDMaVbM4JEgVx7hf1C191j4mAoGKfkBC49pinq4b8ATydOppGu-Bbp0imhxZ55ML2L5StvYznNtgE5Y_VaEF20/s200/ben_arfa_benzema.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5173676203689383394" border="0" /></a><br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-81852813857701583952008-03-02T10:56:00.023+01:002008-03-05T00:34:03.350+01:00Rubgy - Ouvrez les persiennes<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKJwUQdQVnaWPuXYIgXSuZ3-Zrhq-ki161Zdq0T75jW9IwxZnI5Gw8ZyCfBgq5OJsq7ydXklLsTt-MiVsy1DJBL6mB29DUa-Pe93MKLWvnhA-j2dyNYT8p26F8K6nJqM-wtHubrRfIan0/s1600-h/BOYET_en_bleu.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKJwUQdQVnaWPuXYIgXSuZ3-Zrhq-ki161Zdq0T75jW9IwxZnI5Gw8ZyCfBgq5OJsq7ydXklLsTt-MiVsy1DJBL6mB29DUa-Pe93MKLWvnhA-j2dyNYT8p26F8K6nJqM-wtHubrRfIan0/s320/BOYET_en_bleu.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5173096062480835330" border="0" /></a><div style="text-align: justify;"><br />Alors que le staff du XV de France souffle un vent de fraîcheur à chaque nouvelle liste de joueurs dévoilée, certains talents avérés s'impatientent.<br />Parmi eux on ne peut passer à côté de la jeune garde Toulousaine: Valentin Courrent, déjà auteur de 54 points en Top 14 et Maxime Médard ont de quoi espérer. Médard, qui vient de claquer un superbe doublé malgré la défaite face à Bourgoin, en est déjà à 7 essais depuis le début de la saison (autant que la star Vincent Clerc). Sa capacité de finisseur semble aussi avérée que celle du malheureux Poitrenaud, lourdement blessé il y a peu ou de l'étincelant Heymans. Cette nouvelle génération du Stade Toulousain marche sur les traces de celle de Michalak parti pour s'éprouver au pays des champions du monde.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Outre les nouvelles valeurs montantes stadistes, Benjamin Boyet rappelle qu'il est là. Buteur de talent, l'ouvreur de Bourgoin a également cette capacité à prendre les intervalles que semble rechercher Thomas Lièvremont. Preuve en est son superbe essai face à Biarritz, pourtant réputé pour sa défense. Une course intérieure et une feinte de passe ont suffit à déchirer le rideau défensif du BO, Harinordoquy étant complètement bluffé par la feinte de Boyet. Mais le meilleur est pour la fin puisque Boyet accélère et se joue de trois défenseurs basques par un slalom de très grande classe. Un essai magnifique dans la même veine que celui inscrit par Trinh Duc face à Perpignan en début de saison.<br />Contre Toulouse c'est un essai plein de ruse que marque Boyet, encore avec une course intérieure. Au cours de deux matchs face aux cadors du Top 14, le numéro 10 du CSBJ a mené son équipe à la victoire, marquant 17 face à Biarritz et 20 points face à Toulouse. Le buteur de Bourgoin, que l'on annonce sur le départ, a été décrié par les supporters de Pierre-Rajon qui peuvent maintenant saluer la réponse fournie par l'intéressé.<br /><br />Yann David et Morgan Parra, fraîchement appelés pour jouer le tournoi des 6 Nations ont eux aussi marqué face au leader incontesté du Top 14. Espérons alors que l'autre marqueur d'essai face à Toulouse ne sera pas oublié des listes de sélectionneurs qui proclament l'ouverture comme politique...<br /><br /><div style="text-align: center;"><div style="text-align: left;"><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;"><br /><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Autres Articles Rugby:</span><br /></span></span><span style="font-size:100%;">Sur Renvoi aux 22: <a href="http://antoine-rugby.sportblog.fr/592908/Lievremont-sous-le-feu-des-critiques/">Lièvremont sous le feu des critiques</a><br />Sur Rafousport: <a href="http://rafousport.blogspot.com/2008/02/rugby-le-poireau-est-de-retour.html">Le poireau est de retour!</a><br /></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;"></span></span><br /></div></div></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-45382976172753046812008-02-26T23:21:00.018+01:002008-02-27T01:52:38.966+01:00Football - Le PSG tient sa finale<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4YT3kVrDmDr4sez9J9iwWdMmNyQP6WlqjX6X-C4SJmwV7Xwbkh_XJzBx3sMmPP4NCq9OMpxNdr05JWU3X3fyb_ufNNUaUaZkwRTs4002T99g8mkBZe7afhIPFETXsA1DhmzuexQhTAZQ/s1600-h/Rothen.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4YT3kVrDmDr4sez9J9iwWdMmNyQP6WlqjX6X-C4SJmwV7Xwbkh_XJzBx3sMmPP4NCq9OMpxNdr05JWU3X3fyb_ufNNUaUaZkwRTs4002T99g8mkBZe7afhIPFETXsA1DhmzuexQhTAZQ/s320/Rothen.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5171447904245373394" border="0" /></a><span style="font-size:78%;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Rothen</span> effectue son désormais traditionnel tour du Parc des Princes<br /><br /></span></div><div style="text-align: justify;">Le Paris Saint Germain, actuellement 16ème de Ligue 1, avait une belle carte à jouer ce soir pour sauver sa saison. En demi-finale de la coupe de la Ligue, les parisiens recevaient une équipe <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">d'Auxerre</span> sur une bonne lancée en championnat (3 victoires consécutives).<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">La première période des hommes de Paul Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Guen</span> a été très encourageante: pressing performant, appels de balles dans l'axe et sur les côtés, occasions de buts, le tableau était très positif. Le plus intéressant étant bien sûr le fait que <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Pauleta</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Yepes</span> ont permis - sur coup de pied arrêté - à leur équipe de concrétiser sa domination. 2-0 après 45 minutes de jeu durant lesquelles <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">l'AJA</span> n'a pratiquement pas touché le ballon mais s'est tout de même montré très dangereux en contre. Les longs ballons des pensionnaires de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">l'Abbé</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Deschamps</span> ont pris la défense <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">axiale</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Yepez-Camara</span> à défaut, même s'il a manqué un petit quelque chose pour que ces pics de tension ne se transforment en occasions.<br /><br /><span style="font-weight: bold;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Landreau</span> encore fautif:</span><br /><br />Après cette belle première mi-temps assez bien maîtrisée par Paris et bonifiée par un score confortable, la qualification paraît presque assurée. Pourtant le club de la capitale va se faire peur.<br />Dans la tourmente depuis quelques jours, accumulant les erreurs ces derniers mois, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Mickael</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Landreau</span> s'est une nouvelle fois montré coupable. Sur un corner venu de sa gauche, le portier international français saute pour repousser la balle en corner mais il est trop court et envoie le ballon dans le but (2-1, 74ème). Difficile d'attribuer un autre terme que "boulette" à ce geste qui coûte cher. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">L'ex-nantais</span> a relancé le match presque tout seul même si son équipe ne paraissait pas plus sereine que lui à ce moment du match.<br /><br />Mais le Paris Saint Germain s'est tout de même remis dans la partie en jouant plus haut. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Pauleta</span> était sorti, remplacé par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">Diané</span> mais c'est bien <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Mendy</span> qui va percer sur son côté droit avant de déposer <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Grichting</span> à l'entrée de la surface de réparation et de frapper entre les jambes de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Traoré</span>. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Riou</span> effleure le ballon qui rentre tout de même: 3-1 pour le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">PSG</span> (79ème). La réaction de Paris est excellente après le gros coup dur qui aurait pu faire reculer un peu plus le bloc Bleu et Rouge.<br /><br />On se dirige tranquillement vers la fin du match: le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">PSG</span> exploite mal les contres qui se présentent à lui, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">Auxerre</span> pousse mais ne se créé pas de grosses occasions. Au bout des 3 minutes de temps additionnel prévues, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">l'AJA</span> obtient un ultime corner. Mal repoussé par la défense parisienne, le ballon revient à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Quercia</span> qui enchaîne un ciseau bien exécuté et trompe <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25">Landreau</span>. S'il n'est pas directement en cause sur ce but, le portier paraît toujours aussi peu fiable dans les sorties aériennes. Sur le but de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">Quercia</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Armand</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Yepes</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">Camara</span> filent au premier poteau pour suppléer leur gardien resté sur sa ligne, ils laissent dans leurs dos trois joueurs <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">auxerrois</span> qui n'ont plus qu'à conclure.<br /><br />La mauvaise passe du numéro 2 des Bleus dans la hiérarchie actuelle se confirme donc encore ce soir. Malgré une parade précieuse en deuxième mi-temps, le bilan reste plutôt négatif pour <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">Landreau</span> avec deux buts encaissés dont la fameuse "boulette". Contre Valenciennes avec l'équipe très jeune alignée par Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">Guen</span>, il n'avait pas eu le rôle de capitaine qui semblait lui revenir; contre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">l'Ecosse</span> avec les Bleus dans un match capital, il encaisse le seul but de la rencontre venu de plus de 30 mètres; contre Toulouse il sort de façon impromptue et encaisse un but gag et puis le week-end dernier il repousse une frappe dans les pieds <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_34">d'Almiron</span> qui marque immédiatement. C'est une dégringolade aussi impressionnante et spectaculaire que rapide pour celui flambait jadis en arrêtant les penaltys.<br /><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_35">Alonzo</span> espère profiter de la situation pour jouer quelques matchs mais Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_36">Guen</span> ne parait pas enclin à changer de numéro 1 malgré une pression montante des supporters parisiens.<br /><br />Le principal est tout de même préservé pour le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_37">PSG</span> qui s'offre une finale alors que la lutte pour le maintien s'annonce éprouvante dans les prochains mois. Les parisiens ont joué un bon match globalement et leur victoire est assez logique au vu du jeu proposé, surtout en première mi-temps.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-33797635700168158292008-02-09T23:10:00.000+01:002008-02-10T20:55:37.152+01:00Rugby - Le poireau est de retour !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu3RNGPsUapWuGLN5vY0W6F93t51zFc4_v-x4W49vc2KDvmtde5qqoKZwk9xAyeojK2k3pdGJ0-jlqxI315NMUd6rS3mL23GWq9xYdhkQWhMkulw6iHCymbrEBJmpXF0rJu9ozGIqaqtc/s1600-h/Williams-Sackey725.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu3RNGPsUapWuGLN5vY0W6F93t51zFc4_v-x4W49vc2KDvmtde5qqoKZwk9xAyeojK2k3pdGJ0-jlqxI315NMUd6rS3mL23GWq9xYdhkQWhMkulw6iHCymbrEBJmpXF0rJu9ozGIqaqtc/s320/Williams-Sackey725.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5165322211434420658" border="0" /></a><br />Après la surprise de l'édition 2005 du tournoi des 6 Nations, le Pays de Galles était un peu retombé dans l'anonymat. Gavin Henson, héros et révélation du Grand Chelem, a connu blessures et déboires liés à son nouveau statut de star du pays. Shane Williams, autre arme fatale galloise, a trop souvent voulu sauver son équipe à lui tout seul. Et puis la charnière Peel-Jones a perdu en vivacité, en lucidité et efficacité. Un avenir plus terne se profilait alors pour cette génération extraordinaire qui se reposait sur son unique coup d'éclat.<br /><div style="text-align: justify;"><br />Et quel coup d'éclat! Le jeu du Pays de Galles pendant le tournoi des 6 Nations 2005 est l'un des plus beaux rugby que l'on ait eu l'occasion de voir ces dix dernières années. Leur fougue, leur technique, leur vitesse avaient fait de cette équipe un véritable ouragan offensif. Henson et Jones régalaient les amateurs de jeu au pied pendant que Shane Williams, Peel et Shanklin se chargaient de déchirer les rideaux défensifs adverses.<br /><br />On a retrouvé l'état d'esprit et les qualités techniques des "Dragons" la semaine dernière face à l'Angleterre. Mais entre 2005 et aujourd'hui, un homme est venu redonner espoir au rugby gallois: James Hook. Le joueur des Ospreys, âgé de 22 ans, a connu ses premières sélections en fin 2006 et s'est imposé l'année dernière comme un leader du XV du poireau. Outre son nom ("crochet" en français) qui semble le prédestiner au rugby, sa technique impeccable balle en main, son jeu au pied efficace et surtout ses feintes ravageuses font de lui un joueur aussi décisif qu'élégant. Capable de jouer au centre ou à l'ouverture, il a relégué Stephen Jones sur le banc.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRRHBc74uQ2MdFbuBZU6_y6aYrLuAD5-IXf2OTar0SCiO-BHQarYMWL8Ys7sl74xeBGSzqLm03osgLyiMvQJk6dswCPj-toRA2u5-0g0CsLnaSK3ulEuVHW-S4wb-i-gIBAv3kh00FsOQ/s1600-h/JamesHook.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRRHBc74uQ2MdFbuBZU6_y6aYrLuAD5-IXf2OTar0SCiO-BHQarYMWL8Ys7sl74xeBGSzqLm03osgLyiMvQJk6dswCPj-toRA2u5-0g0CsLnaSK3ulEuVHW-S4wb-i-gIBAv3kh00FsOQ/s320/JamesHook.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5165146061940709794" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">A défaut de Superman, les gallois ont James Hook.<br /><br /></span></div>L'éclosion de Philipps, demi de mêlée au physique de 3ème ligne, a aussi remis en cause une charnière Peel-Jones éprouvée. Avec ces deux innovations majeures et le retour de Gavin Henson en premier centre titulaire, Warren Gatland créé une concurrence qui manquait jusqu'alors. Il se dote aussi d'une ligne d'arrière, rapide et technique capable de toutes les folies. Le technicien utilise toutes les forces existantes pour reconstruire une grande équipe. Difficile de savoir si la série actuelle (victoire historique contre l'Angleterre à Wembley 26-16 et 30-15 contre l'Écosse) va durer mais au moins le Pays de Galles a retrouvé, son état d'esprit, ses ambitions et une partie de son jeu de 2005.<br /><br />Au moment où Gatland dépoussière une équipe de Galles qui commence déjà à faire peur, le staff de l'équipe de France réinstaure lui aussi le jeu comme objectif principal. Avec Hook, Williams, Henson, Clerc, Rougerie, Heymans, Traille, il risque donc de passer des "TGV" pendant le Pays de Galles-France qui se déroulera au Millenium Sadium. Cette rencontre, programmée pour la dernière journée du tournoi, pourrait en être la finale si les deux équipes se retrouvaient alors invaincues...<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-19876154438248119452008-01-29T19:05:00.000+01:002008-01-30T01:14:11.685+01:00Tennis - Djokovic et Tsonga ouvrent la porte<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg97BORM4Q6g8Y7cusaGuThobmW1jyLJRX4Rz8XKRxsr6VYJ8MP4nWS11WSlIrrM0OaPD_-QJuQ16OQKcPsDQ2JmMYRmav9sBx_A4m8SG-ayXbdaQtFoMIP4BTm9OeYAEDdY_CqF1-loOE/s1600-h/tsonga_djokovic.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg97BORM4Q6g8Y7cusaGuThobmW1jyLJRX4Rz8XKRxsr6VYJ8MP4nWS11WSlIrrM0OaPD_-QJuQ16OQKcPsDQ2JmMYRmav9sBx_A4m8SG-ayXbdaQtFoMIP4BTm9OeYAEDdY_CqF1-loOE/s320/tsonga_djokovic.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5161041242205532306" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Ça y est! Jo Wilfried Tsonga est bien rentré en France. Accueilli par de nombreux journalistes, le joueur français a aussi eu droit à un garde du corps un peu spécial: Christian Bîmes avait en effet fait le détour pour venir chercher la nouvelle star du sport hexagonal.<br />La Tsongamania, dont je faisais état il y a peu, ne retombe pas entièrement et confère un nouveau statut à ce joueur jusqu'alors dans l'ombre de la pépite Gasquet. Ce dernier pourrait par ailleurs profiter de la tornade médiatique autour du finaliste du dernier Open d'Australie; Richard va pouvoir se concentrer sur ses matchs et non les éternelles questions à son sujet (aura-t-il vraiment la capacité pour gagner un Grand Chelem? a-t-il un physique et un mental suffisant pour intégrer le top 3? ...). Surtout il va falloir qu'il prouve très vite que c'est lui le numéro 1 tricolore. Autant de raisons de croire que la défaite de "Richie" contre "Jo" à Melbourne lui sera bénéfique sur le long terme.<br />Tsonga a donc lancé sa carrière mais aussi (et surtout) propulsé le tennis sur le devant de la scène en France (4,42 millions de téléspectateurs sur France 3 et un pic à 7 millions pour suivre le match face à Djokovic).<br /><br />Le français, que l'on compare souvent à Mohamed Ali pour sa ressemblance physique, a presque effacé (médiatiquement) le vainqueur de la finale. Djokovic a remporté le seul tournoi du Grand Chelem depuis 3 ans qui échappe au duo Nadal-Federer. Pourtant cela passe tout à fait inaperçu en comparaison du phénomène Tsonga puisque l'actuel 18ème mondial fascine même au delà de nos frontières. Au jeu puissant rapide efficace du français, "Nole" a opposé son style en rythme, varié et intelligent.<br /><br />Le serbe est plutôt complet mais n'a ni la précision au service de Federer, ni la puissance en coup droit de Nadal ou même sa condition physique, encore moins le touché de balle du "Maître". Et pourtant il est venu à bout de tous les adversaires qui se sont opposés à lui lors de la quinzaine australienne (ne concédant même qu'un set en finale).<br /><ol><li>La qualité qui fait la différence en sa faveur est, selon moi, l'intelligence de jeu. Le numéro 3 mondial parvient à diriger l'échange du fond du court en restant proche de sa ligne. En finale, mené un set à zéro, il a été capable monter au filet, de prendre la balle plus tôt pour faire courir Tsonga et ainsi mettre fin aux coups supersoniques que le français avait eu la possibilité de claquer en permanance face à Nadal.</li><li>Le mental est une autre force de ce jeune joueur qui ambitionne de devenir numéro un mondial. Il a beaucoup travaillé dessus et cela a semble-t-il payé: sa victoire contre Federer tient pour beaucoup aux points importants qu'il a mieux attaqué que le suisse, contre Tsonga aussi il écarte, à 5-5 dans le quatrième, une balle de break qui aurait pu totalement relancer le match. Autre indicateur de cette tendance forte: le serbe perd très peu de ses tie break et en a remporté face à Roger pourtant expert en la matière.</li><li>Et pour finir le service. Dans le tennis moderne c'est un coup qu'il faut absolument maîtriser pour s'économiser des longs échanges énergiquement très coûteux. La mise en jeu de Djokovic n'est pas imprenable mais quand il en a besoin, Novak peut sortir les services qu'il faut (ex: ace pour conclure le 3ème set face à Tsonga).<br /></li></ol>Alors certes son jeu est de manière générale moins impressionnant que celui de Nadal ou Federer (il n'a pas un grand coup imparable). Mais la façon dont il est capable de construire et mener les échanges vaut le détour et il prouve de plus en plus qu'il est lui aussi capable de marquer des points géniaux (passing shot de revers à deux mains en bout de course qui passe à côté du filet avant de rentrer dans le terrain; contre Federer en demi-finale).<br /><br />En somme, un Open d'Australie très réussi remporté par le joueur le plus constant de ces deux semaines. Avec cette finale inédite, Djokovic et Tsonga ouvrent aussi des portes: la génération plus de 25 ans (Federer, Roddick, Blake, Davydenko), va-t-elle résister en 2008 à la jeune garde (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Baghdatis, Tsonga)? Federer va-t-il battre le record de Sampras cette saison? Nadal peut-il être battu à RolandGarros et si oui par qui? NadalDjokovic peuvent-ils talonner ou passer Federer au classement technique? Qui va remporter la Race? Nalbandian peut-il faire son come-back? Un français peut-il remporter un Grand Chelem en 2008?<br />Même si certaines des questions précédemment évoquées se recoupent, elles témoignent d'une incertitude nouvelle qui dynamise le tennis depuis environ un an. Attention de ne pas oublier pour autant les questions d'éthique sportive qui restent plus que jamais d'actualité: matchs truqués, dopage, cadence d'une saison.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-78282239417711796012008-01-25T08:03:00.000+01:002008-01-28T22:01:07.798+01:00Tennis - La Tsongamania<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2zf36kdme-9rPbQSU-2YWWbdS9t2lrVWiQjDtG4FzzekAOkRV9KtFkk1feC0LktLYXQ0LUPPKerfEWfNMpONe6DQT5HyppJ7gTrVo5Kru8c4b8eJ_tvo6x7EBDkzLwjxGHwVjXcK3akE/s1600-h/Tsonga_australie.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2zf36kdme-9rPbQSU-2YWWbdS9t2lrVWiQjDtG4FzzekAOkRV9KtFkk1feC0LktLYXQ0LUPPKerfEWfNMpONe6DQT5HyppJ7gTrVo5Kru8c4b8eJ_tvo6x7EBDkzLwjxGHwVjXcK3akE/s320/Tsonga_australie.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5159315331072471170" border="0" /></a>Après deux semaines d'un plaisant Open d'Australie et avant la seconde demi-finale qui oppose Djokovic au "Maître", il est temps de tirer un pré-bilan<br /><div style="text-align: justify;"><br />L'événement de ce tournoi, outre l'élimination surprise de Justine Hénin, est le parcours magnifique de Jo Wilfried Tsonga. Le français marche sur les traces de Clément en 2001, alors vaincu en finale par plus fort que lui (André Agassi). Son jeune successeur de 22 ans a fait sensation dès son premier jour dans le tournoi en sortant Andy Murray. L'écossais est l'un de ces joueurs à la cote dont l'on attend beaucoup cette année; pourtant Tsonga ne se fait pas prier pour sortir la tête de série numéro 9 en quatre manches. Encore quelque peu dans l'ombre de Gasquet qui réalise un début de tournoi très encourageant, Tsonga commence à briller lorsqu'il sort le numéro 1 français. C'est déjà la deuxième tête de série qui plie sous les coups surpuissants de cet athlète au physique de boxeur. Cette victoire semble avoir libéré complètement "Jo" qui devient injouable contre Youzhny (14) et Nadal (2). Il tort le cou de ces deux guerriers du circuit ATP en trois petits sets. Le fair play de Nadal, qui reconnaissait la supériorité de son adversaire du jour après le match, témoigne de la grandeur de la performance du joueur originaire du Mans.<br /><br />On a désormais un français en finale et surtout le droit de rêver à une victoire. Car la manière est peut être encore plus convaincante que les résultats obtenus par l'actuel 5ème joueur français au classement technique. Il a sorti pas moins de 4 têtes de série dont 3 du top Ten en ne concédant que 2 sets. C'est lui qui a eu le parcours le plus compliqué et il a su le maîtriser parfaitement. Mais la finale c'est autre chose, car les jeux de Djokovic et Federer sont beaucoup plus efficaces que celui de Nadal sur dur. Et surtout la pression qui n'avait pas fait déjouer le français jusqu'alors sera omniprésente dans le duel pour le trophée.<br /><br />Au delà de ses performances hors-normes, Tsonga a convaincu et séduit par son caractère. Avec une attitude très volontariste et des sautes d'humeur (qui ne l'empêchent pas de "rester dans le match") sans oublier des célébrations de victoires atypiques, il s'est mis le public dans la poche et a apporté une véritable fraîcheur dans un tournoi un peu terne.<br /><br />Un peu terne car - Tsonga mis à part - il n'y a pas vraiment eu de surprises ou de matchs accrochés. Les longues empoignades que l'on retrouve généralement en Grand Chelem n'ont pas été légions. Seuls Hewitt, Kohlschreiber et Tipsarevic ont rallongé le temps de jeu sur le court. On a tout de même eu droit à un micro événement avec le numéro 2 serbe, qui a poussé Federer au cinquième set et passe à seulement 3 points d'un exploit retentissant. L'autre très bonne surprise du tournoi est la performance de Sharapova face à Hénin. Alors que l'on s'apprétait à faire de la belge l'égale de Roger chez les dames, la grande russe a sorti un match monstrueux prouvant un peu plus que sur dur, Justine est tout à fait contestable.<br /><br /><a href="http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2008/20080124_135114Dev.html">L'avis d'un technicien, Arnaud Di Pasquale</a><br /><a href="http://tennisworld.typepad.com/string_theory/">Après le regard qui tue, le "winning smile": Tom Perrotta s'enthousiasme du tennis d'attaque de Tsonga</a><br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-87787205189260890042008-01-18T19:57:00.000+01:002008-01-18T21:23:41.105+01:00Football - Diané ranime le PSG<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit3zyLe0c7oNZwVyDnhk_5BrJ5ce0B7LqdD6pVv4ssLV4q0pzcziYtKQV0zyH9_VhAxm2WfDidWY0cmdF7yzzzc0rvfXupplA-wpYPP-AetLT4jjt9OLftViakf8rEEP5cTJjPl1lNtmw/s1600-h/diane_strasbourg.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit3zyLe0c7oNZwVyDnhk_5BrJ5ce0B7LqdD6pVv4ssLV4q0pzcziYtKQV0zyH9_VhAxm2WfDidWY0cmdF7yzzzc0rvfXupplA-wpYPP-AetLT4jjt9OLftViakf8rEEP5cTJjPl1lNtmw/s320/diane_strasbourg.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5156907230044474002" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Avec ses quatre buts et une passe décisive en seulement deux matchs dont un où il n'était pas titulaire, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Amara</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Diané</span> a signé un retour tonitruant. Les supporters parisiens se laissent logiquement aller à espérer une deuxième partie de saison réussie malgré un <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">mercato</span> pour le moins chaotique.<br />En effet le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">PSG</span> n'est parvenu à attirer ni <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Gouffran</span> ni le très gourmand <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Fred</span>. Alors si la bonne nouvelle vient de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Diané</span>, elle vient aussi <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">d'Hoarau</span> qui aurait - selon France Football - choisi de rejoindre le Paris <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Saint-Germain</span> à la fin de la saison. Mais rien n'est simple pour les parisiens en ce moment, le meilleur buteur de L2 dont le contrat se termine en juin, a décidé de le prolonger pour que son club formateur touche un indemnité de transfert. Un joli cadeau... pour Le Havre et petite écharde financière dans le pieds du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">PSG</span>.<br /><br />Un autre coup tordu vient de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Diané</span>: l'homme en forme de la capitale n'a pas oublié ses passages à vide et sur le banc. Aussi il ne se prive pas pour semer le trouble dans la politique de transfert et jouer sa carte personnelle. Dans une <a href="http://www.lequipe.fr/Football/20080117_144833Dev.html">interview de lequipe.fr</a>, le joueur fait celui qui ne sait pas quand on lui parle des intentions de Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Guen</span> de le garder. <i>"Je voudrais bien savoir s'il veulent me vendre ou pas" </i><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">déclare-t-il</span> avant d'ajouter: "<i>Mon souhait, c'est de jouer à Paris mais si on ne compte pas sur moi, je serai obligé de partir".</i> En décodant ce discours assez lissé, on comprend que <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Diané</span> est probablement en train de réclamer une place de titulaire que Le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Guen</span> lui avait sucré. Mais vu ses performances actuelles et en évoquant un départ possible, le joueur met à coup sûr la pression sur les dirigeants parisiens pour prendre en considération son statut.<br /><br />Alors est-ce légitime de demander une place qu'il semble mériter ou est-ce un énième comportement individualiste, ceux-là qui plombent le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">PSG</span>? Le problème peut soit enfler soit se résorber selon les résultats du club parisien dans prochaines semaines.<br />Mais <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_16">malheureusement</span> ce sont toujours les même problèmes <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_17">d'ego</span> qui se posent au <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">PSG</span>. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Gouffran</span> a fait part de ses états d'âmes avant de décliner les avances du président <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Cayzac</span> qui dit ne plus vouloir du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">caennais</span>, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">Fred</span> venait chercher un salaire et un statut de star dans une ville <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">glamour</span> et puis ce message sous-jacent de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Diané</span> pour gagner sa place. Alors que les problèmes ne sont pas tous réglés - loin de là - dans ce club de prestige, il est dommage de voir cette multitude de comportements individualistes prendre le dessus sur l'intérêt général du club. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25"><br /><br />L'Equipe</span> d'aujourd'hui couronne <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">Aulas</span> meilleur président de L1 devant Jean-Claude <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Hamel</span> (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Auxerre</span>) et Michel <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">Seydoux</span> (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">Lille</span>): trois dirigeants qui parviennent à faire avancer leurs clubs dans la durée et à gérer la situation quotidienne dans cette optique... <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">Cayzac</span> est 18ème du classement avec un 8/20 plutôt mérité vu son bilan actuel et des capacités d'action qu'il a. Mais attention <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">l'ex-membre</span> du directoire du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">PSG</span> ne cesse de répéter qu'il veut travailler dans la durée. Peut-être que l'avenir lui donnera raison...<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-49181630356914763512008-01-07T00:30:00.001+01:002008-11-05T18:07:39.673+01:00Football - Arsenal dans la douleur<div style="text-align: justify;">En ce week-end de coupes nationales, Arsenal se déplaçait pour rencontrer Burnley, club de deuxième division anglaise. A priori pas photo sur le papier entre les deux équipes. Mais avec le roulement habituel d'Arsène Wenger en coupe, Fabregas, Flamini, Adebayor, Van Persie, Gallas, Clichy, Hleb, Rosicky et Almunia n'avaient pas fait le déplacement. C'est donc une équipe B qui devait se charger de la qualification.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Cette équipe avait plutôt bien tenu son rôle en League Cup, éliminant Newcasttle, Sheiffield et Blackburn. Mais hier, ce fut un bien pauvre match livré par les jeunes "Gunners". Pris à la gorge par leurs adversaires, peu inspirés, les coéquipiers de Gilberto Silva ont souffert. Arsenal a été clairement dominé dans le jeu et n'a jamais réussi à prendre le jeu à son compte. Burnley à l'inverse a senti sa chance passer par quelques offensives de début de match. Mais Eduardo, très bien lancé dans l'axe, s'est chargé d'ouvrir le score pour les siens. Loin de donner une assurance aux londoniens, ce but a remis les pensionnaires de seconde division à l'attaque. Ainsi ils arrivent dans la surface presque facilement même si la finition pêche. On se demande un peu quand Arsenal va prendre les choses en main et mettre un peu le pied sur le ballon mais ce ne sera jamais le cas.<br />Bien aidés par l'arbitre qui expulse Lafferty à la 60ème minute, Arsenal subira légèrement moins qu'auparavant. Les joueurs d'Arsène Wenger arrivent enfin à réaliser quelques enchaînements de jeu; l'un d'eux positionne Eduardo à 30 mètres dans l'axe, le brésilien naturalisé croate, transmet parfaitement à Bendtner dans la profondeur. Le danois fait la différence par la trajectoire de sa course et finit proprement l'action. A 2-0, rien ne bougera malgré deux nouvelles occasions pour Eduardo.<br />Vous l'aurez compris, la différence s'est faite - comme souvent quand il y a des divisions d'écart- sur le réalisme: Arsenal n'a eu que très peu de ballons mais s'est créé quatre ou cinq occasions nettes en convertissant deux; Burnley a eu la possession et trois ou quatre très bonnes opportunités qui n'ont rien donné.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpmJvRarwO-cXar9k12LUIoCIhzM367f-IAXLcSie_sj9dm9uAMj9MTZEqLqwiUj1PISQzyxlYpC5sVojfk4bMmN_tTpoY3D9oGekR9YF9-9bfmI3lJ76LI2lqHMN06VrrF29cYtGaWvQ/s1600-h/eduardo_everton.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpmJvRarwO-cXar9k12LUIoCIhzM367f-IAXLcSie_sj9dm9uAMj9MTZEqLqwiUj1PISQzyxlYpC5sVojfk4bMmN_tTpoY3D9oGekR9YF9-9bfmI3lJ76LI2lqHMN06VrrF29cYtGaWvQ/s320/eduardo_everton.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5152640755561515650" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">Eduardo arrive lancé:</span><br /><br />Presque inconnu et pourtant recruté très cher par Arsène l'été dernier (24 millions d'Euros environ), Eduardo Da Silva est attendu au tournant. Avec le départ de Thierry Henry, on s'attend à ce que le nouvel attaquant recruté par le dénicheur de perles soit à la hauteur. Mais Arsène Wenger l'utilise peu en début de saison comme il fait souvent avec ses nouvelles recrues. Aussi il est difficile au croate de s'imposer et rapidement on s'interroge dans la presse anglaise sur la capacité du joueur à devenir titulaire alors qu'Adebayor fait des merveilles. Après le pari perdant de Reyes, acheté aussi très cher et parti très vite, Wenger doit rassurer.<br />Le joueur croate a bel et bien le niveau: il l'a prouvé en sélection, en coupe de la ligue, hier en Cup et surtout en championnat pendant la période de fin d'année 2007. Avec des réalisations de pur buteur, la recrue offensive d'Arsenal offre une nouveau profil d'attaquant aux "Gunners". Sa décontraction dans la surface, son coup de rein et son sens du but en font un pur buteur mais aussi un peu plus. Auteur d'une passe superbe pour Bendtner contre Burnley, il prouve surtout qu'il est décisif dans les derniers mètres. On s'est plaint - à raison - de ne pas assez le voir aligné en championnat, mais le croate est le deuxième meilleur buteur du club cette saison. Avec 11 buts toutes compétitions confondues, il est au niveau de Fabregas et à une longueur d'Adebayor, qui a marqué ses 12 buts en championnat. 3 buts en championnat, 2 buts en Ligue des Champions, 3 en coupe de la ligue et ce but contre Burnley, Eduardo Da Silva marque dans toutes les compétitions qu'il joue. Son enchaînement de buts en championnat ,pendant les fêtes, a peut-être définitivement lancé sa saison et son avenir avec Arsenal. Car on le sait clairement maintenant, Arsène Wenger laisse environ 6 mois à ses recrues venant d'autres championnats pour s'adapter à la Premierleague.<br />Mais pour espérer devenir titulaire, il faudra écarter Van Persie, Bendtner, voire Walcott et surtout convaincre le coach français que le système à deux attaquants Adebayor-Eduardo est le plus performant. Pas si évident que cela mais Eduardo semble avoir le talent pour amener Arsenal très haut.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-57017632437972106122008-01-04T08:24:00.001+01:002008-01-04T08:56:37.174+01:00Bonne Année 2008 !<div style="text-align: justify;">Salut tout le monde,<br /><br />je suis de retour après les fêtes pour revenir traiter l'actualité sportive à ma manière. 2008 est une grosse année avec en plus des habituelles compétitions (championnats européens, coupes, etc...), deux énormes événements à venir: l'Euro 2008 de football, dont la France est l'un des favoris et enfin l'événement planétaire que sont les Jeux Olympiques qui se déroulent, comme chacun sait à Pékin.<br /><br />Pour débuter l'année voici quelques sujets sur lesquels j'ai l'intention de réagir sur ce blog: la Ligue 1 bien sûr, la Premierleague, les Grands Chelem et Masters series de tennis, le tournoi des 6 Nations, les play-off du Top 14, la Ligue des Champions, l'Euro 2008, le mercato de football, les JO de tennis... Mes billets pourront également traiter d'une actualité ponctuelle dans d'autres compétitions que celles-ci.<br /></div><br />Meilleurs voeux à tous pour 2008.<br /><br /><div style="text-align: justify;">En parlant de meilleurs voeux, si vous avez l'occasion de mettre la main sur l'édition d'hier (3 janvier) du journal "L'Equipe", ne vous privez pas de le lire. La rédaction a eu la très bonne idée d'imaginer les unes espérées par les sportifs français pour 2008. Ainsi ils imaginent le XV de France réalisant le Grand Chelem en rugby avec une victoire large et belle face aux anglais, les "Bleus" remportant l'Euro avec pourtant des défaites initiales face à la Roumanie et les Pays-Bas mais une victoire 5-0 sur l'Italie. Bref une édition pleine d'humour et très bien réalisée à ne pas manquer. Voilà un lien pour <a href="http://www.lequipe.fr/Fonctions/services_quotidien.html">acheter "L'Equipe"</a> pour les intéressés.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-15453267285941028062007-12-22T18:39:00.000+01:002007-12-22T22:31:04.667+01:00Football - Encore un derby pour Arsenal<div style="text-align: justify;">Je faisais état dans mon compte rendu du match Arsenal-Chelsea de l'inconstance de l'équipe d'Arsenal. Incapables de se créer la moindre occasion en première mi-temps face aux "Blues", les "Gunners" avaient été épatents en contre en deuxième mi-temps (oubliant quand même de marquer le second but). Cet après midi dans le derby ultra chaud qui opposait Arsenal à Tottenham, on a eu le même genre de scénario: une première période très lente avec aucune grosse occasion et une deuxième mi-temps complètement folle et incertaine qui aurait pû profiter à n'importe quelle équipe.<br />Finalement, comme dimanche dernier, c'est Arsenal qui s'impose dans la douleur. Tottenham n'est vraiment pas récompensé par cette défaite. Les joueurs de Ramos ont débuté timidement mais ont rapidement pris confiance en voyant le leader du championnat piétiner et s'impatienter.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Les Spurs peuvent avoir d'énormes regrets. Même si Arsenal avait ouvert le score par Adebayor, impécablement servi par une talonnade judicieuse de Fabregas, Keane a eu une première occasion d'égaliser suite à un centre. Mais l'irlandais, pourtant à bout portant, frappe la transversale d'Almunia. Finalement Tottanham trouvera le chemin des filets par Berbatov. Keane lui adresse une talonnade similaire à celle de Fabregas, le biélorusse ne se pose pas de question et envoie une frappe supersonique sous la barre. Très beau but qui plonge Arsenal dans le doute.<br />Déjà pas sereins, les "Gunners" subissent et finissent par craquer: Touré fauche Berbatov dans la surface. Le penalty est logiquement accordé mais arrêté par Almunia. Le gardien espagnol repousse le tir de Keane décidément malheureux. C'est en toute logique le tournant du match. Quelques instants seulement après ce coup du sort, on s'apprête à tirer un corner lorsque Wenger fait rentrer Bendtner. Celui-ci touche son premier ballon de la tête et il finit au fond des buts. Parti de très loin sur le corner, le grand danois arrive lancé et propulse le ballon d'un coup de tête puissant dans le but de Robinson. Auteur de 2 buts en 4 matchs joués en C1, l'attaquant de 19 ans d'Arsenal montre tout son talent, malgré un temps de jeu réduit. Chelsea pisterait d'ailleurs ce jeune renfort pour palier à la blessure de Drogba (<a href="http://www.mercato365.com/article_208268_Arsenal-Bendtner-piste-par-Chelsea-.shtml">Chelsea sur Bendtner</a>).<br /><br />Tottenham ne se relèvera pas de ces deux coups pris en si peu de temps. Victoire finale 2-1 d'Arsenal même si les "Spurs" méritaient au moins le match nul. Le retour du duo Flamini-Fabregas n'a pas été de trop dans cette semaine marquée par les deux derby les plus importants pour Arsenal (Chelsea et Tottenham dans la même semaine). L'espagnol est même l'auteur de 3 passes décisives sur les 3 derniers buts de son équipe. Tottenham peut préparer une revanche puisque les deux clubs s'affronteront le 9 janvier pour le compte de la Carling Cup. Les "Gunners" avaient sorti les "Spurs" l'an passé au même stade de la compétition après un match plein de rebondissements.<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-39939353485933898612007-12-21T17:25:00.001+01:002007-12-21T20:43:29.276+01:00Football - Tirage au sort Ligue des Champions<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Un parcours chaotique:</span><br /><br />Avec un début de saison européenne catastrophique pour l'OL ( deux défaites en deux matchs et trois buts d'écart dans les deux cas) et une mise en route parfaite de l'OM (deux victoires en autant de matchs), le sort s'est inversé pour voir l'équipe de Jean-Michel Aulas venir à bout de Glasgow et ainsi se qualifier.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihxtOfp5Y4u5vwILXtovBhviJL4P2rdZ5DA2YQWZO_mQsY8H3DoLFFuMwuJqW99tEG2UZOvmWhjtunzDT1g_X8IkwXyfhAjULyMpx9oK69gWTjkGJaS6GcHRHQDxGn9VTryk-C9oBVVGs/s1600-h/tirage_au_sort.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 477px; height: 188px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihxtOfp5Y4u5vwILXtovBhviJL4P2rdZ5DA2YQWZO_mQsY8H3DoLFFuMwuJqW99tEG2UZOvmWhjtunzDT1g_X8IkwXyfhAjULyMpx9oK69gWTjkGJaS6GcHRHQDxGn9VTryk-C9oBVVGs/s400/tirage_au_sort.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5146505240160356978" border="0" /></a>Mais ayant fini derrière le FC Barcelone, Lyon se retrouve exposé à un tirage difficile pour le 8ème de finale. Alain Perrin avait déclaré vouloir éviter Manchester United; mais en période de fêtes, il n'a pas eu droit au cadeau attendu. Lui qui avait été plus que chahuté, à son arrivée, puis lors des premiers échecs de fin d'été, a bien redressé la situation depuis. L'OL est en tête du championnat de France, encore en course dans les coupes nationales, Benzema meilleur buteur et Juninho meilleur passeur de Ligue1. La qualification en C1 a donc confirmé et valorisé cette suprématie nationale.<br />D'abord très hésitant dans ses systèmes de jeu et dans les choix des hommes, Perrin a trouvé une stabilité qui a permi à l'équipe de s'améliorer. Il a aussi largement profité des talents de Benzema, Ben Arfa et des retours au top niveau de Juninho et Govou, deux joueurs en désaccord à l'intersaison qui conversaient alors au travers de la presse. Avec Keita et Baros, on ne donnait pas cher de Ben Arfa et Govou dans le 4-4-2 originel du technicien olympien. On s'apprêtait à enterrer un Juninho achevé par une nouvelle désillusion en Ligue des Champions (après le fiasco face au PSV Eindhoven, le traumatisme Milan AC et dernièrement le naufrage à Gerland contre l'AS Roma). Autant d'échecs qui ont marqué le capitaine de l'OL, de moins en moins performant. Mais les talents de Benzema, Ben Arfa, les progressions de Toulalan et Kallström ont probablement permi à "Juni" de redevnir celui qu'il était.<br /><br />Avec ce tirage au sort grand luxe, Lyon aura bien besoin de son capitaine. Car, avec 16 points pris sur les 18 possibles dans la phase de poule et un rapproché rapide par rapport à Arsenal en Premierleague, Manchester United a de quoi faire peur. Si l'on ajoute à cela la force de frappe colossale du club - Rooney, Christiano Ronaldo, Tevez, Saha, Nani, Giggs, Anderson - et un collectif enfin efficace, on peut rapidement perdre ses moyens contre ce type d'équipe.<br /><br />Lyon tend à être un grand d'Europe et devra faire un bon résultat à Old Trafford au match retour pour espérer se qualifier. La tâche est donc compliquée et si le groupe lyonnais ne peut pas vraiment se réjouir de ce tirage, les supporters et spectateurs peuvent en revanche sourire à l'idée d'un tel choc. Avec sa remontée fantastique, Lyon nous a offert de très beaux matchs. Nul doute que la double confrontation contre les "Red Devils" sera dans la lignée de ces parties à suspens que l'OL a su remporter jusqu'à maintenant...<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-9868747418932831152007-12-17T09:30:00.000+01:002007-12-19T15:53:24.109+01:00Football - Le jour du "Big Four"<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2RPjsFGHOavHIuUbsrkvtn4Qbj0C9kG2kyJQ50oj2dJu3emNe_12KW63Tc-4YlLWyUP5Hj6sUDBBMok8LTlVMMJu9Jb0PbcWvdtq_ZrLU_Me-r1bE5NHJPNaGYKAL4pLZ3huLhJ8V7Jk/s1600-h/wp_chelsea16122007_1024.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 378px; height: 283px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2RPjsFGHOavHIuUbsrkvtn4Qbj0C9kG2kyJQ50oj2dJu3emNe_12KW63Tc-4YlLWyUP5Hj6sUDBBMok8LTlVMMJu9Jb0PbcWvdtq_ZrLU_Me-r1bE5NHJPNaGYKAL4pLZ3huLhJ8V7Jk/s400/wp_chelsea16122007_1024.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5144947812004383314" border="0" /></a> Arsène Wenger avait annoncé un "dimanche fantastique" avec deux affrontements majeurs entre Liverpool et Manchester United pour débuter puis Arsenal recevait Chelsea pour terminer ce grand jour de football. Pour l'occasion, Canal + avait même mis en place une diffusion gratuite et en direct du match des Gunners pour promotionner le site canalplus.fr.<br /></div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><br />Ces deux matchs ultras médiatisés par la puissance énorme des quatres grands clubs de Premierleague, étaient également très importants pour la course au titre. Liverpool et Chelsea, respectivement à 7 et 3 points du leader Arsenal pouvaient opérer un rapproché très intéressant avec les matchs de Noël en ligne de mire. Manchester United pouvait espérer prendre la tête et mettre encore un peu de pression sur les hommes d'Arsène Wenger, de plus en plus critiqués, et désormais plus invincibles (battus deux fois lors de leurs cinq dernier matchs).<br /><br /><b>Reds ou Devils?<br /><br /></b>Le Liverpool-Manchester United n'a pas vraiment été à la hauteur de l'événement et s'est trouvé être un match très tactique. Pourtant ces deux équipes semblaient plus en forme qu'Arsenal et Chelsea.<br />Liverpool a globalement dominé le match et a eu le ballon pendant beaucoup de temps. Mais les "reds" ont été incapables de se créer des situations dangereuses. C'est d'ailleurs à la suite de grosses erreurs dans des sorties de Van der Sar que Torres ou Kuyt auraient pu ouvrir le score. Mais Anderson et surtout Evra, revenu comme une fusée devant Kuyt ont réduit à néant les efforts de Liverpool. De son côté Manchester ne fait pas grand chose et laisse l'initiative à son adversaire pour mieux le contrer. Sur un de leurs rares mouvements en première mi-temps, les mancuniens obtiennent un corner. Giggs sert Rooney en retrait à l'entrée de la surface, complètement seul, il frappe et but... de Tevez qui parvient à redresser la trajectoire du ballon pour le propulser au fond des filets. Sur une demi-occasion, les trois petits filous de Manchester poignardent Liverpool qui a manqué le coche. Le score ne changera pas malgré un tir puissant de Babel qui frôle le poteau gauche de Van der Sar et un raté incroyable de Rooney à cinq mètres du but.<br /><br /><b>Arsenal reste au sommet:</b><br /><br />Au moment où débute Arsenal-Chelsea, à l'Emirates Stadium, Manchester est le leader provisoire du championnat avec deux points d'avance sur Arsenal. La pression est donc sur les "frenchies" de Wenger. Le technicien alsacien avait aligné la même équipe que contre Manchester et Liverpool avec entre autres quatre français (Clichy, Sagna, Gallas, Flamini). De son côté, Lassana Diarra officialise dans L'équipe son désir de partir chercher du temps de jeu ailleurs. Flamini, Hleb et Fabregas faisaient leurs retours et la surprise est venue de la non titularisation de Van Persie pourtant de retour en C1 cette semaine. Côté Chelsea, on a des problèmes beaucoup plus sérieux que le choix des attaquants avec les absences de Drogba, Essien, Malouda et Carvalho. Sur le papier Arsenal est donc grand favori du match avec son équipe type à domicile contre une équipe diminuée qui se déplace.<br /><br />La première mi-temps est presque inintéressante. Chelsea est bien positionné, Arsenal fait tourner le ballon comme à son habitude mais peine à se créer des occasions. Lorsque de rares différences sont faites, les tacles rugueux des "blues" sont là pour ralentir le rythme (Lampard, Terry). Le jeu est bloqué pour Arsenal mais sur ses quelques ballons de contre, Chelsea se montre dangereux (Shevchenko, Wright-Philipps). Comme Manchester, Arsenal va ouvrir le score sur coup de pied arrêté. Dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, Fabregas tire un corner flottant vers le second poteau. Cech passe au travers et Gallas, après une légère poussée sur Ben Haïm place une tête parfaite. Déjà décisif contre les "red devils" dans un autre "big match", Gallas récidive sans pitié contre son ancien club et met l'équipe dont il est désormais capitaine dans le sens de la marche.<br /><br />On peut enfin espérer un match à la hauteur de ce que l'on attend car jusqu'à ce but, le duel ne vaut pas tous les millions injectés dans ces deux équipes. En deuxième mi-temps, on assiste logiquement à une réaction de Chelsea qui met la pression d'entrée de seconde période sans réellement se créer d'occasion. Les "blues" tentent mais sans vraiment être tranchants. Ils se créent pourtant deux occasions par Mikel auteur d'une frappe puissante dont Almunia se charge. L'autre occasion est encore plus franche avec une transversale de Joe Cole qui transperce la défense d'Arsenal et arrive sur Wright-Philipps, auteur d'un loupé incroyable. Il sort dans la foulée remplacé par Kalou.<br />Arsenal attend patiemment un contre pour tuer le match mais voit le danger se rapprocher. Le milieu de Chelsea prend doucement le dessus. Mais dans le dernier quart d'heure, Arsenal se créé d'énormes occasions de s'assurer la victoire. D'abord un contre joué à quatre entre Rosicky, Adebayor, Hleb et Van Persie. Ce dernier, entré peu de temps avant, tire au dessus du but pourtant ouvert. Puis Fabregas manque une double occasion après un très joli jeu de passe dans la surface. Et puis deux buts refusés aux "Gunners": le premier pour un hors jeu logique de Rosicky, le second pour une faute beaucoup moins évidente d'Adebayor sur Ben Haïm. Finalement Arsenal va trembler jusqu'au bout et en particulier sur un coup franc à 25 mètres concédé par Gilberto Silva, rentré pour renforcer le milieu. Shevchenko et Mikel se disputent pour le tirer. Honneur à l'ancien milanais qui adresse une frappe puissante qu'Almunia parvient à repousser en corner. Fabregas manquera en fin de match une nouvelle chance de marquer son 7ème but en Premierleague, son tir étant arrêté par Ashley Cole. C'est pourtant le genre de match où manquer autant d'occasions coûte cher mais Chelsea n'avait pas la grande équipe qu'il fallait pour réaliser un retour au forceps dans les derniers instants.<br /><br />Au final, une victoire logique qui aurait pu avoir plus d'ampleur pour Arsenal. Paradoxalement le but est venu au cours d'une première mi-temps tendue mais pas vraiment passionnante.<br />Arsenal reste leader et reprend un peu de confiance après une période délicate. Manchester United suit toujours et attend les éventuels faux-pas. Chelsea est maintenant à 6 points et Liverpool peut presque abandonner le titre, avec un retard de 10 points et une désormais cinquième place (moins médiatisé mais auteur d'un excellent parcours, Manchester City est maintenant 4ème, à 7 points d'Arsenal).</p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><b>Pour un bon match il faut être deux:</b><br /><br />Le principal à retenir aussi de cette journée au sommet dans le championnat anglais, c'est que pour avoir les matchs de très haute tenue que les affiches font espérer, il faut deux équipes qui tentent de faire du jeu. Le Liverpool-Arsenal d'octobre dernier est encore dans les têtes: un match magnifique avec des intentions des deux côtés et un spectacle superbe. Dans l'engagement, le rythme, la qualité technique mais aussi l'aspect tactique, ce match reste une des références de cette saison. Arsenal-Manchester United avait aussi tenu quelques promesses avec en particulier un scénario incroyable.<br />Hier, Manchester United et Chelsea - qui jouaient à l'extérieur - n'ont pas tenté de faire du jeu et ont seulement tenu leurs positions d'équipes qui se déplacent et attendent un contre. On reste alors un peu sur sa faim, surtout pour le match d'Anfield. L'Arsenal-Chelsea a lui fourni une seconde période digne de toutes nos attentes et s'est montrée aussi goûtue que la première a été fade.<br /><br />On a aussi vu que dans notre bonne Ligue 1, que l'on tente actuellement d'estimer financièrement, le match Bordeaux-Marseille avait été un vrai beau spectacle... parce que les deux équipes ont tenté de faire valoir leurs arguments.</p> </div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-43627678407136726212007-11-28T22:46:00.000+01:002007-11-30T09:19:08.638+01:00Football - Ligue des champions 5ème journée<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTzyUWmw0FY5RM5wrJUFBeM4P1ODXfIMOoRHSFx0fD_ZfSfGi9MCsjmCJ87S-uzwu3iz05RDH2lXU7-N4yTxyKDROj7vGxxrLsg-AkBwNnoWjClDgKEOiI-pGxl28Ho20s62Fj077bD_Q/s1600-r/juninho.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 289px; height: 176px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhezJ0i5hNoIZzbx91Ok_v-lpUhTwxKr8OxkU4ynbm9Lm2KS1ikPtsEkp83fvT41u5rqicHZ0_TNJf4Q3X4YzprH-SXPXl9oOmnL5QaXO4_wgYu82STPWrtMNGWzUfdd2nj1EbFPtXIrT4/s400/juninho.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5138542744302352402" border="0" /></a><br /><div><div style="text-align: justify;">Enormes enjeux pour les clubs français pour cette 5ème journée de C1. Lyon est en position difficile et se doit tenir face au Barça de Messi alors que Marseille a perdu son efficacité de début de compétition et doit résister au retour de Liverpool en gagnant contre Besiktas.<br /></div><br /><strong>Lyon a du coeur:</strong><br /><br /><div style="text-align: justify;">Face à un très bon Barcelone, Lyon s'est fait violence pour revenir. Très tôt mené par un contre admirable des prodiges du Barça: Bojan sert parfaitement Iniesta qui ajuste Vercoutre tout en maîtrise. Mais Juninho est de retour au top depuis quelques temps et même lorsqu'il ne le fait pas exprès, le capitaine lyonnais tire un coup franc qui passe devant tout le monde et finit son chemin dans le but de Valdès.<br />Le match est de très bonne qualité avec beaucoup de rythme. Globalement les hommes de Rijkaard imposent leur rythme et en l'absence de Ronaldhino, c'est Messi qui fait peur à la défense par ses accélérations. C'est d'ailleurs le jeune argentin qui pousse Squilacci à un tacle desespéré qui est sanctionné par un penalty aussitôt convertit par Messi lui-même. La mission des lyonnais paraît alors bien compliquée mais les entrées de Kader Keita et Källström font du bien. C'est d'ailleurs l'attaquant ivorien qui fait la différence face à Adibal. Contre son ancien club, l'international français fait un petit cadeau d'adieu en offrant un penalty à Juninho malgré des tensions entre les deux joueurs au cours du match. Le brésilien ne manque pas l'occasion de se payer un doublé contre un adversaire si prestigieux.<br />Entrés en deuxième mi-temps, Rémy et Ronaldhino ont tous deux failli faire basculer le match dans ses derniers instants mais finalement Barcelone se contente d'un match nul qui assure la qualification et Lyon n'a plus la force d'accélérer en fin de match.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Au final un match de très haut niveau avec beaucoup d'occasions des deux côtés, de beaux gestes et une véritable tension sur le terrain qui a fait craquer l'entraîneur néerlandais de Barcelone, exclu peu avant la mi-temps. Contrairement au match aller, les lyonnais ont tenu le choc même si la maîtrise technique des blaugrana les a obligé à faire beaucoup d'efforts défensifs. La défaite de Glasgow à Stuttgart donne un ultime chance à l'OL de se qualifier pour les 8èmes de finale. Il faudra alors absolument gagner en Ecosse... match à suspens garanti. </div><div style="text-align: justify;"> </div><br /><div style="text-align: justify; font-weight: bold;">Marseille craque... comme prévu:</div><br /><div style="text-align: justify;">Extrêmement fébriles depuis le début de saison, on craignait qu'après deux victoires en deux matchs, l'OM se fasse rejoindre. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer. Battus par Porto malgré un bon match et rebelote hier soir face à Besiktas. L'OM a dominé, s'est créé de belles occasions mais a craqué une nouvelle fois à cause d'un côté gauche toujours défaillant.</div><br /><div style="text-align: justify;">Les hommes de Gerets peuvent regreter le scenario de ce match. Suite à la blessure de Nasri, les olympiens jouent à 10 en attendant l'entrée de Cissé. Mais ils font tourner et ne sortent pas la balle pour faire rentrer l'attaquant français. Sur la recupération, les turcs accélèrent et obtiennent un bon coup franc concédé par Bonnart. Tello en profite pour marquer un très joli coup de pied arrêté qui surprend Mandanda. Marseille se retrouve alors mené de façon assez illogique et a perdu une nouvelle fois Nasri.<br /><br />Les choses se compliquent alors mais Marseille met la pression sans succès. Après la pause ils parviennent à revenir après de multiples tentatives sur une très jolie frappe de Taiwo. Le défenseur nigérian, complètement dépassé contre Porto se rattrappe parfaitement avec un tir puissant à l'extérieur de la surface qui transperse le défenseur et le gardien de Besiktas. Les turcs qui subissaient les assauts des phocéens, reprennent alors l'initiative du jeu. Mais Marseille tient et Cissé inquiète Rustu sur une frappe puissante. Sur l'action suivante, Delgado conserve le ballon faisant remonter Taiwo alors que les trois autres défenseurs de l'OM reculent. Au final Bobo se retrouve tout seul dans le dos de la défense et transperce Mandanda d'une frappe sèche.<br /><br />L'OM ne se relèvera pas et relance non seulement Liverpool mais aussi Besiktas dans la course aux huitièmes de final. Comme pour Lyon on aura un match décisif au Vélodrome pour la dernière journée de poule contre Liverpool. Attention pour les marseillais à ce que le scénario catastrophe de ne pas se qualifier avec 6 points pris lors des deux premiers matchs ne se réalise pas. Et pourtant on le sent venir de loin ce cas de figure.<br />Il faut dire que sur les matchs allers l'OM n'avait encaissé qu'un but face à Porto et cette solidité défensive avait permi les bons résultats que l'on connait. Mais sur les deux derniers matchs, l'équipe de Gerets a concédé 4 buts ! Difficile dans une compétition aussi exigeante que la Ligue des Champions de marquer des points en étant aussi perméable.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Le geste de Zlatan:<br /><br /></span>J'ai beaucoup apprécié le joli coup de patte d'Ibrahimovic face à un Roberto Carlos tout de même très passif. Un geste très suprenant dans le football moderne où la différence se fait par l'accélération. Ici le joueur suédois a arrêté le ballon par son contrôle puis a attendu de voir ce que faisait le défenseur brésilien avant d'ajuster un tir en lucarne tout en maîtrise. C'est joué de façon très simple et intélligente et même si la façon de défendre de Roberto Carlos est en question sur ce but, encore fallait-il profiter au mieux de ce laxisme.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Robinho façon Henry:<br /><br /></span>Autre joli but en contre-attaque, marqué par le jeune brésilien du Real. Robinho est excentré côté gauche, il repique à l'entrée de la surface et ajuste un plat du pied au ras du poteau. Très joli but, son 3ème but en ligue des champions et son 8ème depuis le début de la saison. On parle beaucoup de Messi mais Robinho a clairement trouvé son rythme dans cette équipe du Real 2007/2008. Trop inconstant les saisons dernières et trop souvent remplaçant, celui qui formait un duo de choc avec Diego à Santos devient aussi décisif avec le Real qu'il ne l'est avec l'équipe nationale (6 buts lors de la Copa America).<br /><br />Un lien vers le toujours intéréssant <a href="http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2006-2007/playerbarometer.shtml">baromètre d'Eurosport</a>.<br /><br /></div></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-81684599628596630522007-11-26T18:19:00.000+01:002007-11-26T19:33:20.803+01:00Football - La valeur des joueurs croates selon Owen<div style="text-align: justify;">Incroyables les absurdités que peuvent sortir certains joueurs. Je n'aime pas vraiment réagir à chaud sur des déclarations provocantes dans la presse mais celle de Michael Owen dans le Sun sont quand même trop grosses pour les laisser passer.<br /><br />L'attaquant vedette de Newcasttle a déclaré qu'aucun croate n'aurait sa place en équipe d'Angleterre. Il précise qu'il a vu le match Angleterre-Croatie mais je ne suis pas sûr d'avoir vu le même match que lui. D'accord les anglais ont eu le ballon encore faut-il savoir quoi en faire. Les croates ont bien défendu, bien contré et même construit quelques belles actions.<br /><br />Owen renvoie les critiques en rapport aux talents des joueurs: "Est-ce que cela n'indique pas que le problème ne réside pas dans notre talent et notre technique mais dans nos têtes?". La pression et l'attente du pays sont pour lui les principaux maux de cette équipe. Pourtant Gerrard, Beckham, Crouch, Lampard, Terry et Owen lui même ont tous remporté des titres majeurs en club dans des stades pleins et des ambiances tendues.<br /><br />La réalité du terrain c'est que l'Angleterre n'a quasiment aucun plan de jeu. Les longues balles en l'air pour Crouch sont les seuls initiatives que l'on a vu à Wembley. Roy Kean parlait de l'égo des joueurs et Owen démontre encore un peu plus qu'ils se voient très beaux ces joueurs anglais. Ils se sont endormis sur leurs lauriers contre la Russie encaissant 2 buts dans les 20 dernières minutes du match avec à la clé une défaite qui coûte très cher. Même symptôme contre la Croatie: revenus de 0-2 à 2-2, les hommes de McClaren, ont été incapables de rester dans le match. C'est la Croatie qui choisissait le rythme du match l'Angleterre n'a fait que réagir comme elle pouvait aux intentions croates et cela donne encore une défaite en fin de match.<br /><br />Eduardo en est à 13 buts en 21 sélections, Petric 9 en autant de sélections et puis les milieux Kranjcar et Modric sont aussi de très bons joueurs. Ce n'est pas parce que l'on a pas vu le Lampard de Chelsea et le Gerrard de Liverpool avec l'équipe nationale que les joueurs en face sont des guignols. Attention à ne pas se limiter aux noms inscrits sur les maillots et aux individualités dans un sport collectif comme le football...<br /><br /><a href="http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/sport/football/article505867.ece">Owen - The Sun</a><br /><a href="http://www.eurosport.fr/football/tp_sto1392576.shtml">Owen - Eurosport</a><br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8991713756703747114.post-73240031047590220812007-11-25T12:01:00.000+01:002007-11-25T20:10:26.804+01:00Football - Ben Arfa, Benzema: la question du moment<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghljNxPSFWwEL7NK-02WB6GXL1qfT4fxGTUROdohvbk7s5T7YnWoExxY1PZNHgxR0Sh4Z1nNf83RrZDjQqC1XElfQsglnBIQpncFzxn70uEBIToVmMeeDWXVd7IWMBStXpqY0M309fe1k/s1600-h/ben_arfa_benzema.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 299px; height: 210px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghljNxPSFWwEL7NK-02WB6GXL1qfT4fxGTUROdohvbk7s5T7YnWoExxY1PZNHgxR0Sh4Z1nNf83RrZDjQqC1XElfQsglnBIQpncFzxn70uEBIToVmMeeDWXVd7IWMBStXpqY0M309fe1k/s200/ben_arfa_benzema.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5136735864445827074" border="0" /></a>Après un début de saison remarqué, les deux jeunes lyonnais Karim Benzema et Hatem Ben Arfa sont dans le viseur de certains grands clubs europééens. Alors lorsqu'hier, Ben Arfa marque sur un exploit individuel, lequipe.fr interroge ses internautes sur leur avenir à Lyon.<br /><div style="text-align: justify;"><br />L'Olympique Lyonnais pourra-t-il conserver Hatem Ben Arfa et Karim Benzema ? voilà la question qui agite la France du football avec en toile de fond le débat sur la puissance des clubs de Ligue 1.<br /><br />C'est assez ironique de voir que cet été on se demandait ce qu'on allait faire de Ben Arfa, le vendre au PSG, Tottenham ou le garder pour essayer de remplacer Malouda. Finalement, comme souvent, Aulas a fait le bon choix en le gardant et le jeune gaucher lyonnais a eu la patience de rester.<br />Et 6 mois plus tard on se demande déjà si Lyon va pouvoir le conserver. Je sais bien que la question se pose plus pour Benzema que pour Ben Arfa. Mais ca faisait 2 ans que j'attendais le départ de Malouda pour qu'Hatem ait enfin sa chance à Lyon et je ne suis pas décu.<br /><br />On sait bien que dans les plus hautes sphères du football actuel, le joueur fait quasiment ce qu'il veut: s'ils veulent partir Lyon ne pourra pas les conserver (cf Edmilson, Essien, Diarra, Malouda, Abidal). Mais à mon avis Benzema et Ben Arfa sont assez attachés au club et assez sûrs de leurs talents pour faire quelque chose avant de partir de Lyon. L'OL a fait beaucoup pour eux (surtout Benzema puisque Ben Arfa était déjà pisté par Man Utd et d'autres grands clubs à 14 ans) et je pense qu'ils vont essayer de renvoyer l'ascenceur. Et avec les résurrections de Juni et Réveillère, les retours de Cris, Toulalan et Coupet, cette équipe a vraiment le potentiel pour faire qqch en C1. J'ai bien dit le potentiel, cela ne fait pas tout mais ca peut donner envie aux jeunes lyonnais de rester.<br /><br />Et puis , ils ont fait 6 derniers mois de folie mais cela fait peu pour des clubs plus prestigieux à forte concurrence. Benzema que l'on annonce au Real se retrouverait à la lutte avec Van Nistelrooy, Robinho, Raul, Saviola, Higuain, Robben, Baptista, Soldado sans oublier l'espoir espagnol Alberto Bueno (meilleur buteur de l'Euro -19 ans 2006 avec 10 buts).<br />A l'Inter, Liverpool, Manchester United, Barcelone et la Juve l'attaque est déjà très fournie. En revanche le Milan AC cherche un buteur titulaire, Chelsea va devoir trouver un remplaçant à Drogba partant et Arsenal est toujours friand de jeunes talents. L'As Roma, Valence et Seville ne sont pas des clubs suffisamment préstigieux à mon sens pour quitter une position confortable à Lyon. Je pense que ni Ben Arfa ni Benzema n'ont envie d'aller jouer les remplaçants à 20 ans dans un des meilleurs clubs du monde.<br /><br />A Lyon ils ont tout pour progressé: temps de jeu, bon encadrement, stabilité, équipe qui joue des tritres, assurance de jouer la C1, tremplin pour l'équipe de France. Le tout est d'en avoir conscience...<br /></div>Raphaelhttp://www.blogger.com/profile/16586313439087699488noreply@blogger.com0