Fortunes diverses pour les bleus ce week-end. Henry marque enfin en championnat. Il s'est fait attendre mais son premier but en liga a été suivi de 2 autres. Un but d'opportuniste suite à de mauvaises relances de la défense de Levante, et deux plats du pied « made in Henry ». On commençait à s'impatienter du côté de Barcelone, après que le buteur français ait touché 2 fois les montants du Camp Nou, c'est à l'extérieur qu'il marque. Frank Rijkaard avait défendu Henry en soulignant que même sans marquer il participait bien au jeu du Barca. La petite remise pour servir Messi parti, du milieu de terrain, dans un rush dont il a le secret de Messi, mercredi contre Saragosse, semble montrer une certaine entente avec Messi. Il faut dire que vu la forme de l'argentin en ce moment (5 buts en 5 matchs en championnat), il semble aisé de jouer à côté d'un tel joueur. Ca va un peu moins bien pour Giuly qui s'est montré décisif dans le choc Roma-Inter…. par son exclusion. Le néo romain met la main pour empêcher Zlatan de marquer dans le but vide. Penalty et rouge logiques. Au final, une défaite sévère 1-4 pour « Ludo » et Philippe Mexès alors que Dacourt est lui du côté des vainqueurs. Mais en Italie celui qui s'illustre à chacune de ses sorties c'est David Trezeguet. Le joueur de la « vielle Dame », en difficulté en équipe de France, cartonne dans le calcio : 6 buts en 5 matchs dont un dans le choc contre la Roma, le franco-argentin donne à Domenech de quoi bouleverser ses convictions. Il jouera ce soir pour confirmer cette bonne série contre la lanterne rouge. Malgré le départ d'Henry, les Gunners sont très frenchies face à West Ham. En l'absence de Rosicky, c'est Diaby qui occupe le côté gauche accompagné de Clichy. Sur l'autre aile on trouve Sagna qui s'est déjà imposé là où Eboué impressionnait l'an passé. Flamini a lui aussi dû batailler et patienter mais pour sa 4ème saison à Londres, il semble être devenu un titulaire à son poste de prédilection aux côtés de Fabregas. Ils ont gagné à West Ham, avec difficulté sur un beau coup de tête de Van Persie. Après la génération Henry - Wiltord - Pirès – Vieira, peut être un nouveau souffle made in France à Arsenal. Toujours en Angleterre, Bolton n'est plus très loin de toucher le fond (avant derniers de Premiership) mais Anelka se distingue encore et arrache l'égalisation, dans un match face à Derby qui sent la relégation. Un une-deux, un petit recentrage, une frappe vicieuse à ras de terre pour son 5ème but de la saison. Le buteur français est, avec Benjani le seul, à tenir tête aux scorers d'Arsenal (Adebayor 6 buts, Fabregas 4 buts, Van Persie 3 buts). En Allemagne, Ribery est une fois de plus à l'origine du but Bavarois : il lance Klose grâce à une tête puissante celui-ci trouve Toni en retrait, l'italien n'a plus qu'à finir le travail. On jouait aussi en France où les internationaux lyonnais ont participé à la victoire 3-0 contre Lens, dans un match en retard de la 3ème journée. Toulalan, Squillaci, Clerc titulaires et puis Govou et Benzema rentrés en 2ème mi-temps l'ont emporté. Benzema a encore brillé en inscrivant un 3ème but lyonnais et son 9ème de la saison : sur le côté gauche, il passe le défenseur grâce une talonnade qui fait petit pont puis vient transpercer Runje d'une frappe sèche. Nouvel exploit donc du jeune lyonnais qui s'affirme encore un peu plus comme un titulaire potentiel en équipe de France avec Trézeguet, Anelka et Henry.
Sur la pelouse du FC Séville, l'Espagnol Barcelone a rendu hommage à Puerta en allant déposer une gerbe tout près de là où le jeune milieu espagnol s'est écroulé contre Getafe. Joli geste des catalans
qui ont été récompensés de ce geste par une victoire 3-2.
Les joueurs de Séville, très marqués par ce décès, montrent tous le ciel lors de leurs buts et ont arboré un maillot noir en ligue des champions. Il est bon de voir que dans ce football business des belles intentions et réactions peuvent toujours perdurer. En espérant pour eux que les joueurs de Séville rendent hommage à leur ami par un nouveau trophée pour le club.
Cette question est restée en suspens depuis la défaite contre l'Argentine mais la réalité revient très vite. La France s'est bien reprise sans être aussi écrasante que ne peuvent l'être les nations du Sud mais en montrant quand même d'énormes qualités dans le jeu. Le bonus offensif était jouable contre l'Irlande mais, dans le « match de la peur », Elissalde a préféré logiquement engranger des points plutôt que de jouer les essais. Les premières minutes du match ont été marqué par la fébrilité des deux équipes : on jouait à gagne terrain sans même trouver de touche. On a bien vu que la grosse carence du XV de France est le jeu au pied tactique. On ne trouve pas les touches et cela a porté préjudice bien sûr contre l'Argentine. L'analyse de Jonah Lomu du match Ecosse – NZL dit ceci : « Les All Blacks ont assiégé le terrain écossais avec 70% du temps passé dans leur partie et près de 60% de possession de balle ». Résultat 40-0 malgré beaucoup d'erreurs de mains des Blacks que l'on peut attribuer aux couleurs de maillots qui étaient très ressemblants. Il faudra donc pour les bleus, s'ils rencontrent les « touts noirs » avoir un jeu au pied performant permettant d'aller jouer dans leur camp. Au sujet de cet équipe de France on a des éternelles questions sur l'équipe alignée : les deux derniers matchs ont vu la filière toulousaine s'affirmer et a comme arguments les deux victoires qui ont relancé la France dans sa coupe du monde : Elissalde, Michalak Traille, Clerc, Marty, Poitrenaud et Heymans ont battu Namibie et Irlande consécutivement. Jauzion, Rougerie, Dominici, annoncés comme des piliers ont été condamnés à regarder les autres jouer. Certains sont quand même rentrés en fin de match contre l'Irlande. Comment va-t-on organiser nos lignes arrières qui seront confrontés à la meilleure ligne offensive du monde : Howlett, Rokocoko, Mauger, Mc Allister, Mac Donald sans oublier les la charnière étincelante Kelleher-Carter ? Les choix vont être difficiles mais il ne faudra pas se tromper. LA QUESTION DE L'OUVREUR : Je parlais plus haut de l'importance du jeu au pied. En coupe du monde il est de la plus grande importance de bien gérer les coups de pieds. Pour preuve l'Afrique du Sud et l'Angleterre sont devenues championnes du monde sur des drops. On peut aussi se souvenir de la victoire de la France contre les Blacks en 1999 ou Titou Lamaison avait été extraordinaire. Je vais considérer que le jeu au pied est l'œuvre de l'ouvreur ; à l'inverse de Laporte qui fait jouer Traille pour suppléer Michalak. Ainsi on a le choix entre Beauxis, Michalak et Skrela. Beauxis a probablement l'avantage sur le jeu au pied grâce à la puissance de celui-ci. Sa jeunesse (21 ans) et le manque d'expérience qui va avec, jouent en sa défaveur. Le fait qu'il ait très peu joué et qu'il est peu connu des autres équipes peut être un plus si Laporte le conserve comme arme anti Black. Tout le monde regarde les vidéos de tout le monde donc un joueur n'ayant pas joué peut dérégler toute une stratégie adverse. De plus il est un très bon buteur ce qui ne l'oblige pas à être aligné avec Elissalde et tout aussi capable, ballon en main, de prendre des intervalles en puissance et en vitesse. Skrella a lui toutes les qualités d'un joueur de rugby : très bonne technique balle en main, bonne qualité de passes, coups de pieds sûrs (sauf contre l'Argentine malheureusement), excellent plaqueur et joueur capable de lire le jeu de l'adversaire. On peut lui reprocher d'être moins rapide que Beauxis ou Michalak mais techniquement c'est un parfait. Il a été le numéro un indiscutable qui a mené les bleus à la victoire dans le tournoi des six nations, profitant il est vrai de l'absence de Michalak. Il est aussi champion de France avec le Stade Français, il reste sur une saison exceptionnelle. Ce qui pourrait l'empêcher de jouer ouvreur contre les Blacks : il revient d'une légère blessure, il a manqué son rendez vous contre l'Argentine, le choix tactique d'une équipe plus rapide que technique, il peut jouer en premier voire second centre. Quant à Michalak, fier de son burger et de son très bon bilan pendant cette coupe du monde (2 victoires, des coups de pieds offensifs décisifs contre l'Irlande), il est le choix de la continuité : le fameux « on ne change pas une équipe qui gagne». Sa vitesse et la rapidité de ses prises de décisions permettent d'accélérer facilement le jeu des lignes arrière. Son manque de puissance athlétique, comparé aux deux autres prétendants au poste, un est inconvénient face aux néozélandais. Autres éléments importants en sa défaveur : les coups de pieds tactiques et le rôle de buteur ne font pas partie de ses qualités ; il faut donc un autre joueur pour compenser ses manques. Il en a même fallu deux contre l'Irlande : Elissalde en buteur et Traille en tacticien. Avec Michalak en 10 on est alors obligé d'avoir soit Elissalde, Beauxis, Skrella ou Traille sur le terrain fermant alors la porte à Marty, Mignoni ou Jauzion selon les choix de l'entraîneur. On est aussi obligé à chaque coup de pied de dégagement d'inverser l'ouvreur et le premier centre, ce qui n'est pas la meilleure chose pour taper sous la pression que les coéquipiers de McCaw risquent de mettre sur les bleus. MON EQUIPE : Je me suis principalement intéressé au rôle de l'ouvreur qui sera à mon sens primordial avec celui du buteur mais les avants auront bien entendu une très grande importance dans la récupération des ballons. Voilà donc l'équipe que j'alignerais contre les Blacks, en considérant qu'il n'y aura pas de blessés contre le Géorgie. Une équipe qui allierait selon moi vitesse (Clerc, Beauxis, Poitrenaud, Dusautoir), percussion (Chabal, Thion, Nallet, Rougerie, Jauzion), défense (Jauzion, Skrela, Chabal, Thion), mêlée (Mas, Ibanez, Thion, Nallet), technique (Jauzion, Skrela, Elissalde), jeu au pied (Elissalde, Skrela, Beauxis) et de nombreuses possibilités de buteur (Elissalde, Beauxis, Skrela).
Déjà révélé lors de la saison 2006, Djokovic a passé un nouveau cap cette année (finale US open, demi-finale Roland Garros et Wimbledon, 2 masters Series remportés). Nouvel exploit pour le serbe cette fois-ci en collectif. L'équipe de coupe Davis de Serbie était confrontée à l'Australie de Lleyton Hewitt. « Nole », numéro 3 mondial et numéro serbe, a qualifié a fait fort. En effet il a apporté 3 points à son équipe en battant facilement, en simple, Peter Luczak puis, en double avec Simonic, les serbes ont défait Hanley et Hewitt et l'homme aux imitations finit le travail contre Guccione avec difficulté tout de même (6-3; 7-6; 7-6). Auparavant Tipsarevic avait poussé Hewitt à un match en 5 sets. Avec le dernier point amené par Pashanski, la Serbie s'impose 4-1 et rejoint le groupe mondial pour la première fois depuis 1991. Djokovic a donc réussi là où Federer a échoué : le suisse a apporté difficilement deux points à la Suisse (quatre sets et deux tie break contre Stepanek, deux tie breaks encore 7-5 et 12-10 contre Berdych) mais cela n'a pas suffit à éliminer le très bon duo Stepanek/Berdych. Le tennis serbe se porte décidément à merveille : Djokovic N°3 chez les hommes, Jankovic chez les femmes et la jolie Ivanovic seulement trois places derrière sa compatriote. Mais où vont-ils s'arrêter ?
C'était l'un des gros chocs de ce week-end de football européen. Déjà deux nuls et une défaite pour chacun des deux clubs… en 6 journées c'est un départ moyen pour les deux favoris au titre. Avantage à Chelsea quand même puisque l'un des nuls est obtenu à Anfield. Manchester est plus inquiétant avec des victoires 1-0 à l'arrachée (2 victoires sur corner au-delà de la 80ème minute) et l'une des attaques les plus faibles du championnat. Mais l'information principale autour de ce match est le départ de José Mourinho de Chelsea. Le coach qui a tout gagné avec les blues… sauf la Champions League est parti pour ne plus avoir à subir les réprimandes d'Abramovitch sur le jeu fourni par son équipe. Le remplacant du portugais, Avraham Grant, aligne presque la même équipe que contre Rosenborg. Avec les absences de Drogba, Lampard et Carvalho on a sur le terrain Cech, A. Cole Terry Ben Haim Ferreira, Essien Makele Mikel Malouda, Shevchenko, Joe Cole. Coté Mancunien pas de gros changements, à noter juste que Tevez est préféré à Saha. Comme à tout match du « Big Four » on attendait beaucoup de ce match. Rooney s'empresse de le lancer avec une frappe enroulée qui oblige Cech a une parade magnifique. Le pressing des Red Devils empêche Chelsea de développer du jeu. Les deux équipes peinent à se créer des occasions franches, Manchester obtient de nombreux corners qui ne donneront rien. Rien de bien marquant donc jusqu'à ce qu'Evra s'échappe sur son côté gauche, Joe Cole prise de vitesse, tacle sévèrement le français par derrière… dans le surface de réparation. L'arbitre ne sort même pas son sifflet et ordonne à Evra de se lever alors qu'il y avait, sans aucun doute possible, penalty et carton rouge pour le joueur de Chelsea. Il y aura quand même un rouge pour les hommes de Grant sur un très vilain tacle de Mikel sur les chevilles d'Evra (encore lui !). La seule action de cette période pour les coéquipiers de Terry vient de Shevchenko qui fait la différence coté droit avant de servir Essien aux abords de la surface de réparation. Finalement le surnombre et mal joué par Essien, Joe Cole et Malouda qui perdent la balle. Déjà légèrement dominé on ne donne pas cher de Chelsea. Manchester est cependant incapable de mettre du rythme et s'en remet aux coups de pieds arrêtés. C'est, à la suite d'un corner à la 47ème minute, que Brown remet sur Giggs sur l'aile droite, celui-ci dépose un extérieur du pied au premier poteau ; Tevez passe devant Cech pour inscrire son premier but officiel sous ses nouvelles couleurs. En deuxième mi-temps on ne voit toujours pas les hommes de Fergusson prendre le jeu à leur compte et tenter de faire craquer les blues qui n'ont toujours pas réagi après le but. Néanmoins Carrick trouve une passe dans le dos de la défense extraordinaire, Giggs est à la retombée mais sa reprise passe beaucoup trop haut du but. Nouvel attentat de Joe Cole dans ce match, cette fois-ci sur Cristiano Ronaldo avec encore un tacle par derrière et en retard … sanctionné d'un jaune bien clément de la part de l'arbitre. Il y a une petite réaction de Chelsea en fin de match mais qui aura pour unique conséquence un relâchement défensif que Saha exploite en plongeant sur un léger contact avec Ben Haïm. Le penalty est limite mais accordé – peut-être en compensation – et transformé par le français. Score final 2-0 dans un match très très décevant où Manchester a été incapable de mettre du rythme avec des Giggs et C. Ronaldo peu inspirés et un Chelsea apathique. Manchester n'arrive toujours pas à jouer mais reste sur une 5ème victoire consécutive toutes compétitions confondues leur permettant de suivre le rythme imposé par Arsenal. Les blues auraient pu espérer le nul en jouant à 11 sans trop de complications mais en commettant ce genre d'agressions difficile de finir à 11. Plus inquiétant pour le club : le manque de réaction et d'envie d'aller égaliser tend à montrer que Mourinho est parti avec l'âme de cette équipe.
Ayant vu le très déséquilibré Arsenal – Derby j'ai pu constater qu'Arsenal est encore bien. Malgré les absences de Hleb, Rosicky, Gallas et Van Persie, les gunners se sont imposés tranquillement 5-0 à l'Emirates face à un promu. L'entame de match n'est pas si évidente pour les joueurs de Wenger. Ils font tourner et ont du mal à jouer en profondeur. Le premier but vient sur un exploit personnel de… Diaby. Le jeune français aligné sur l'aile gauche avait la lourde tâche de remplacer Rosicky et le fait de fort belle manière avec un but pleine lucarne avant les dix minutes de jeu. Quelques minutes seulement après l'ouverture du score, il manque de remettre la copie conforme de son premier but. Adebayor, excellemment lancé par Fabregas, double la mise à la 24ème en profitant d'une sortie quelque peu hasardeuse de Bywater. La suite n'est que du détail : Eduardo est légèrement accroché et obtient un pénalty transformé par le togolais, Fabregas laissé seul au 20 mètres place une frappe sèche que le gardien de Derby ne peut qu'effleurer, « Ade » clôture la parade des londoniens par une démonstration de puissance et profite une nouvelle fois de la fébrilité du gardien adverse. Arsenal impressionne encore un peu plus avec ce 5-0, profite du nul de Liverpool à domicile et met la pression sur le vaincu du duel attendu entre Manchester United et Chelsea. A noter qu'Adebayor passe meilleur buteur avec 6 buts, Fabregas en est à 4 buts et 5 passes décisives dans ce championnat anglais… en 6 rencontres.
La 9ème commence à 17h10 avec une nouvelle fois le match de Marseille diffusé sur canal soit la 3ème fois en une semaine (OM - Toulouse, OM Besiktas, Auxerre OM). Déjà que les commentaires ont tendance à être pro Marseillais ca ne va pas s'arranger après ce genre de séries. Bref deux chocs en prévision: PSG - Bordeaux. Le PSG se porte plutôt bien avec 9 sur 15 possibles avec aucune défaite au compteur, mieux: 2 victoires consécutives à l'extérieur. Même bilan sur les 5 dernières sorties de bordelais 9pts avec en plus la confiance d'une victoire arrachée dans les arrêts de jeu en Finlande. Match indécis donc mais comme Marseille au Vélodrome le PSG n'y arrive pas au Parc. _______________________________________________________________________________________ N'ayant pu voir que les images de la deuxième mi-temps du match Auxerre-Marseille, il m'est difficile de commenter les résultats de cette 9ème journée. Cependant Nancy tend à prouver qu'il faudra compter avec eux : 6 victoires sur leurs huit matchs et cette victoire à l'arrachée 2-0 contre Lorient avec deux buts de l'inévitable Hadji pendant les 10 dernières minutes du match. Marseille est toujours aussi inconstant. Ayant vu la seconde mi-temps du match je me permets d'ajouter que deux penaltys sont non sifflés lors de cette période par l'arbitre. Le premier sur un tirage de maillot plus qu'évident sur Cissé et le deuxième sur un tacle rugueux par derrière que M. Jaffredo n'a sanctionné que d'un coup franc et un carton jaune… Cependant selon les commentaires que j'ai pu lire, il semblerait que Marseille ait été en dessous tout lors de cette première période et que le score de 2-0 à la pause n'était pas usurpé. Autrement dit l'arbitrage n'a pas du tout été la cause d'une défaite attendue de l'OM mais a clairement empêché la réaction des joueurs de la Cannebière.
L'autre affiche c'est le Lyon-Lille qui clôture la journée. Lille semble avoir mon d'assurance dans son jeu depuis les départs de Bodmer et Keita. Claude Puel a du composer avec des blessures en début de saison (Tafforeau, Cabaye) mais maintenant tout semble rentrer dans l'ordre et avec un Kluivert en fin de rodage Lille pourrait enfin lancer sa saison par un coup à Lyon. Lyon dont on parle beaucoup en ce moment: 5-1 à Metz, 0-3 à Barcelone fortunes diverses et écart d'adversaire trop important pour pouvoir se mettre au niveau ligue des champions, l'annonce de la creation d'OL LAND avec à la clé un stade de 60000 places (+20000 par rapport à Gerland) tout beau tout neuf pour augmenter les entrées d'argent et surtout rattraperle retard sur les capitales du foot européen. Sur le terrain on rigole moins, le système de jeu semble changer de match en match et contre Barcelone les joueurs n'ont pas eu l'impression de savoir où ils devaient être. La composition ridicule rendue par Perrin se fait corriger par un 3-0... Parce que le barca n'était pas en grande forme (Ronaldhino en est le symbole il sort dépité à la 60ème, Henry n'est pas mieux et passe près du rouge). Seules satisfactions qui confirment les impressions de Metz: Benzema qui a du joué tout seul n'a pas été mauvais dans ce rôle, l'entrée de Ben Arfa très encourageante et qui a apporté du mouvement. On parlait de chantier à Lyon en ce début d'année il semble qu'il cela se confirme. Pour Perrin il faut notamment trouver une solution au "Problème Juninho" invisible offensivement c'est clairement son positionnement et celui de Kallstrom qu sont à revoir. Aura-t-il le temps avant dimanche...?
Stop au blabla commençons par le cœur du sujet : voilà mon premier billet qui se porte sur le début de saison impressionnant de mon club favori : Arsenal. Les jeunes d'Arsène Wenger avaient remporté les deux tournois amicaux auxquels ils avaient participé. Jusque là rien de vraiment capital vu le niveau des autres équipes à ce moment là: Inter pas du tout au point, Valence pas non plus dans le rythme, seul le PSG paraissait prêt dans les équipes qui ont été vaincues par Arsenal lors de la trêve. Mais la forme des gunners se confirme avec un début de saison marqué par la qualification au 3ème tour préliminaire 2-0 et 3-0 et 13 pts pris en championnats sur 15 possibles concédant un seul nul sur une grosse boulette de « Calamity Jens » (Lehmann). Et puis mercredi dernier, battre le FC Séville 3-0 a confirmé qu'Arsenal peut faire peur cette année. On craignait une dégringolade avec les départs des "cadres" Henry et ljunberg, et le retour de prêt de Baptista au real. Du côté de l'Emirates les supporters attendaient l'éclosion des espoirs du club pour donner à ce stade flambant neuf une équipe qui suive. Les départs d'Aliadière, Lupoli, Reyes, Bentley tendaient à montrer que l'alsacien a quelque peu perdu sa patte magique qui avait fait ressortir entre autres Henry, Vieira, Trezeguet, Thuram. Plus de cadres donc, des jeunes aussi partis, peu de recrutement, pas de grands noms (Sagna, Diarra et Eduardo) et s'ajoute à cela la rumeur qui inquiète de Fabregas au Real. Finalement il restera outre Manche et est véritablement l'homme en forme des rouges et blancs. Un but et deux passes décisives en championnat contre Tottenham, un but et une passe décisive contre Séville: il est dans toutes les actions qui vont au bout et redonne espoir aux fans. Enfin il n'est pas le seul Rosicky, Hleb, Clichy et Sagna, dont on attend beaucoup, répondent aussi présent. On n'est qu'au début de saison mais ce qui est intéressant dans ce qui se passe à Arsenal c'est que bizarrement le départ du capitaine Henry a donné des responsabilités aux jeunes qui apparemment ne demandaient que cela. Autre point remarquable: la qualité du jeu. On a souvent loué la qualité du jeu des gunners l'an dernier... et sa faible efficacité. Réduisant leurs adversaires à la défense par des passes rapides dans les petits espaces, les gunners faisaient plaisir à voir. Cette année ils ont progressé dans les derniers gestes, dans les automatismes, dans la finition. Ils jouent aussi avec plus de rigueur défensive. Le point noir dans ce tableau? Il n'y en pas vraiment pour le moment mais une rechute dans ce beau jeu de passes qui manquait de percussion l'an dernier pourrait se produire au cours de la saison. Et puis Fabregas mène le jeu d'arsenal à merveille, une blessure de celui-ci pourrait être très préjudiciable au jeu de l'équipe et dérégler cette belle mécanique. Car c'est bien au milieu (comme souvent en football) que réside la clé du jeu d'arsenal: Rosicky Fabregas Flamini Hleb. Le voilà ce milieu type depuis le début de la saison. Quatre joueurs ultras complets avec des qualités techniques et de passes qui font la différence. Hleb et Rosicky sur les cotés n'hésitent pas à rentrer pour jouer en 10 ou finir les actions mais jouent aussi au besoin en débordement (surtout le biélorusse). Derrière, Fabregas organise le jeu et se rend toujours disponible pour pouvoir réorienter les ballons d'un coté ou d'un autre. Quand il monte, Flamini reste derrière en couverture ou le contraire. Bref un milieu est extrêmement technique qui devient performant et rappelle le fameux "carré magique" (Tigana, Genghini, Giresse, Platini). Arsène allait, avant le match de Séville, jusqu'à comparer la vision de jeu qu'avait Fabregas avec celle de Platini… Le Barca, le Bayern ou le FC Séville ont également des milieux techniques (Xavi, Deco, Yahia Toure pour Barcelone ; Jesus Navas, Renato, Duda pou Séville ; Schweinsteiger, Ribery, Ze Roberto pour le Bayern) et ce sont trois équipes qui créent énormément de jeu. On le voit bien avec Séville qui a gagné deux fois 4-1 en championnat le Bayern avec son départ en trombe. C'est moins évident au barca qui a probablement besoin d'un temps d'adaptation avec les arrivées de Henry, Abidal, Yahia Toure et la blessure de Eto'o. A l'inverse on peut s'interroger sur le milieu de l'équipe de France alignée par Domenech, contre l'Ecosse par exemple : Malouda Makelele Vieira Ribery. Soit deux purs récupérateurs et deux ailiers et donc personne pour réellement mener le jeu des bleus. Cette formation a permis aux bleus d'aller chercher « un bon nul » à San Siro … et une défaite au Parc des Princes dans un match où l'on se demande encore comment la France a pu ne pas marquer de but tellement les écossais rendaient de ballons. Arsène avait promis aux supporters une équipe qui joue le titre à l'Emirates Stadium, il semble avoir un an de retard mais clairement Arsenal se positionne comme un prétendant cette année en ne faisant cependant aucun compromis sur la qualité du jeu proposé.
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