Football - Ligue des champions 5ème journée


Enormes enjeux pour les clubs français pour cette 5ème journée de C1. Lyon est en position difficile et se doit tenir face au Barça de Messi alors que Marseille a perdu son efficacité de début de compétition et doit résister au retour de Liverpool en gagnant contre Besiktas.

Lyon a du coeur:

Face à un très bon Barcelone, Lyon s'est fait violence pour revenir. Très tôt mené par un contre admirable des prodiges du Barça: Bojan sert parfaitement Iniesta qui ajuste Vercoutre tout en maîtrise. Mais Juninho est de retour au top depuis quelques temps et même lorsqu'il ne le fait pas exprès, le capitaine lyonnais tire un coup franc qui passe devant tout le monde et finit son chemin dans le but de Valdès.
Le match est de très bonne qualité avec beaucoup de rythme. Globalement les hommes de Rijkaard imposent leur rythme et en l'absence de Ronaldhino, c'est Messi qui fait peur à la défense par ses accélérations. C'est d'ailleurs le jeune argentin qui pousse Squilacci à un tacle desespéré qui est sanctionné par un penalty aussitôt convertit par Messi lui-même. La mission des lyonnais paraît alors bien compliquée mais les entrées de Kader Keita et Källström font du bien. C'est d'ailleurs l'attaquant ivorien qui fait la différence face à Adibal. Contre son ancien club, l'international français fait un petit cadeau d'adieu en offrant un penalty à Juninho malgré des tensions entre les deux joueurs au cours du match. Le brésilien ne manque pas l'occasion de se payer un doublé contre un adversaire si prestigieux.
Entrés en deuxième mi-temps, Rémy et Ronaldhino ont tous deux failli faire basculer le match dans ses derniers instants mais finalement Barcelone se contente d'un match nul qui assure la qualification et Lyon n'a plus la force d'accélérer en fin de match.

Au final un match de très haut niveau avec beaucoup d'occasions des deux côtés, de beaux gestes et une véritable tension sur le terrain qui a fait craquer l'entraîneur néerlandais de Barcelone, exclu peu avant la mi-temps. Contrairement au match aller, les lyonnais ont tenu le choc même si la maîtrise technique des blaugrana les a obligé à faire beaucoup d'efforts défensifs. La défaite de Glasgow à Stuttgart donne un ultime chance à l'OL de se qualifier pour les 8èmes de finale. Il faudra alors absolument gagner en Ecosse... match à suspens garanti.

Marseille craque... comme prévu:

Extrêmement fébriles depuis le début de saison, on craignait qu'après deux victoires en deux matchs, l'OM se fasse rejoindre. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer. Battus par Porto malgré un bon match et rebelote hier soir face à Besiktas. L'OM a dominé, s'est créé de belles occasions mais a craqué une nouvelle fois à cause d'un côté gauche toujours défaillant.

Les hommes de Gerets peuvent regreter le scenario de ce match. Suite à la blessure de Nasri, les olympiens jouent à 10 en attendant l'entrée de Cissé. Mais ils font tourner et ne sortent pas la balle pour faire rentrer l'attaquant français. Sur la recupération, les turcs accélèrent et obtiennent un bon coup franc concédé par Bonnart. Tello en profite pour marquer un très joli coup de pied arrêté qui surprend Mandanda. Marseille se retrouve alors mené de façon assez illogique et a perdu une nouvelle fois Nasri.

Les choses se compliquent alors mais Marseille met la pression sans succès. Après la pause ils parviennent à revenir après de multiples tentatives sur une très jolie frappe de Taiwo. Le défenseur nigérian, complètement dépassé contre Porto se rattrappe parfaitement avec un tir puissant à l'extérieur de la surface qui transperse le défenseur et le gardien de Besiktas. Les turcs qui subissaient les assauts des phocéens, reprennent alors l'initiative du jeu. Mais Marseille tient et Cissé inquiète Rustu sur une frappe puissante. Sur l'action suivante, Delgado conserve le ballon faisant remonter Taiwo alors que les trois autres défenseurs de l'OM reculent. Au final Bobo se retrouve tout seul dans le dos de la défense et transperce Mandanda d'une frappe sèche.

L'OM ne se relèvera pas et relance non seulement Liverpool mais aussi Besiktas dans la course aux huitièmes de final. Comme pour Lyon on aura un match décisif au Vélodrome pour la dernière journée de poule contre Liverpool. Attention pour les marseillais à ce que le scénario catastrophe de ne pas se qualifier avec 6 points pris lors des deux premiers matchs ne se réalise pas. Et pourtant on le sent venir de loin ce cas de figure.
Il faut dire que sur les matchs allers l'OM n'avait encaissé qu'un but face à Porto et cette solidité défensive avait permi les bons résultats que l'on connait. Mais sur les deux derniers matchs, l'équipe de Gerets a concédé 4 buts ! Difficile dans une compétition aussi exigeante que la Ligue des Champions de marquer des points en étant aussi perméable.

Le geste de Zlatan:

J'ai beaucoup apprécié le joli coup de patte d'Ibrahimovic face à un Roberto Carlos tout de même très passif. Un geste très suprenant dans le football moderne où la différence se fait par l'accélération. Ici le joueur suédois a arrêté le ballon par son contrôle puis a attendu de voir ce que faisait le défenseur brésilien avant d'ajuster un tir en lucarne tout en maîtrise. C'est joué de façon très simple et intélligente et même si la façon de défendre de Roberto Carlos est en question sur ce but, encore fallait-il profiter au mieux de ce laxisme.

Robinho façon Henry:

Autre joli but en contre-attaque, marqué par le jeune brésilien du Real. Robinho est excentré côté gauche, il repique à l'entrée de la surface et ajuste un plat du pied au ras du poteau. Très joli but, son 3ème but en ligue des champions et son 8ème depuis le début de la saison. On parle beaucoup de Messi mais Robinho a clairement trouvé son rythme dans cette équipe du Real 2007/2008. Trop inconstant les saisons dernières et trop souvent remplaçant, celui qui formait un duo de choc avec Diego à Santos devient aussi décisif avec le Real qu'il ne l'est avec l'équipe nationale (6 buts lors de la Copa America).

Un lien vers le toujours intéréssant baromètre d'Eurosport.

Football - La valeur des joueurs croates selon Owen

Incroyables les absurdités que peuvent sortir certains joueurs. Je n'aime pas vraiment réagir à chaud sur des déclarations provocantes dans la presse mais celle de Michael Owen dans le Sun sont quand même trop grosses pour les laisser passer.

L'attaquant vedette de Newcasttle a déclaré qu'aucun croate n'aurait sa place en équipe d'Angleterre. Il précise qu'il a vu le match Angleterre-Croatie mais je ne suis pas sûr d'avoir vu le même match que lui. D'accord les anglais ont eu le ballon encore faut-il savoir quoi en faire. Les croates ont bien défendu, bien contré et même construit quelques belles actions.

Owen renvoie les critiques en rapport aux talents des joueurs: "Est-ce que cela n'indique pas que le problème ne réside pas dans notre talent et notre technique mais dans nos têtes?". La pression et l'attente du pays sont pour lui les principaux maux de cette équipe. Pourtant Gerrard, Beckham, Crouch, Lampard, Terry et Owen lui même ont tous remporté des titres majeurs en club dans des stades pleins et des ambiances tendues.

La réalité du terrain c'est que l'Angleterre n'a quasiment aucun plan de jeu. Les longues balles en l'air pour Crouch sont les seuls initiatives que l'on a vu à Wembley. Roy Kean parlait de l'égo des joueurs et Owen démontre encore un peu plus qu'ils se voient très beaux ces joueurs anglais. Ils se sont endormis sur leurs lauriers contre la Russie encaissant 2 buts dans les 20 dernières minutes du match avec à la clé une défaite qui coûte très cher. Même symptôme contre la Croatie: revenus de 0-2 à 2-2, les hommes de McClaren, ont été incapables de rester dans le match. C'est la Croatie qui choisissait le rythme du match l'Angleterre n'a fait que réagir comme elle pouvait aux intentions croates et cela donne encore une défaite en fin de match.

Eduardo en est à 13 buts en 21 sélections, Petric 9 en autant de sélections et puis les milieux Kranjcar et Modric sont aussi de très bons joueurs. Ce n'est pas parce que l'on a pas vu le Lampard de Chelsea et le Gerrard de Liverpool avec l'équipe nationale que les joueurs en face sont des guignols. Attention à ne pas se limiter aux noms inscrits sur les maillots et aux individualités dans un sport collectif comme le football...

Owen - The Sun
Owen - Eurosport

Après un début de saison remarqué, les deux jeunes lyonnais Karim Benzema et Hatem Ben Arfa sont dans le viseur de certains grands clubs europééens. Alors lorsqu'hier, Ben Arfa marque sur un exploit individuel, lequipe.fr interroge ses internautes sur leur avenir à Lyon.


L'Olympique Lyonnais pourra-t-il conserver Hatem Ben Arfa et Karim Benzema ? voilà la question qui agite la France du football avec en toile de fond le débat sur la puissance des clubs de Ligue 1.

C'est assez ironique de voir que cet été on se demandait ce qu'on allait faire de Ben Arfa, le vendre au PSG, Tottenham ou le garder pour essayer de remplacer Malouda. Finalement, comme souvent, Aulas a fait le bon choix en le gardant et le jeune gaucher lyonnais a eu la patience de rester.
Et 6 mois plus tard on se demande déjà si Lyon va pouvoir le conserver. Je sais bien que la question se pose plus pour Benzema que pour Ben Arfa. Mais ca faisait 2 ans que j'attendais le départ de Malouda pour qu'Hatem ait enfin sa chance à Lyon et je ne suis pas décu.

On sait bien que dans les plus hautes sphères du football actuel, le joueur fait quasiment ce qu'il veut: s'ils veulent partir Lyon ne pourra pas les conserver (cf Edmilson, Essien, Diarra, Malouda, Abidal). Mais à mon avis Benzema et Ben Arfa sont assez attachés au club et assez sûrs de leurs talents pour faire quelque chose avant de partir de Lyon. L'OL a fait beaucoup pour eux (surtout Benzema puisque Ben Arfa était déjà pisté par Man Utd et d'autres grands clubs à 14 ans) et je pense qu'ils vont essayer de renvoyer l'ascenceur. Et avec les résurrections de Juni et Réveillère, les retours de Cris, Toulalan et Coupet, cette équipe a vraiment le potentiel pour faire qqch en C1. J'ai bien dit le potentiel, cela ne fait pas tout mais ca peut donner envie aux jeunes lyonnais de rester.

Et puis , ils ont fait 6 derniers mois de folie mais cela fait peu pour des clubs plus prestigieux à forte concurrence. Benzema que l'on annonce au Real se retrouverait à la lutte avec Van Nistelrooy, Robinho, Raul, Saviola, Higuain, Robben, Baptista, Soldado sans oublier l'espoir espagnol Alberto Bueno (meilleur buteur de l'Euro -19 ans 2006 avec 10 buts).
A l'Inter, Liverpool, Manchester United, Barcelone et la Juve l'attaque est déjà très fournie. En revanche le Milan AC cherche un buteur titulaire, Chelsea va devoir trouver un remplaçant à Drogba partant et Arsenal est toujours friand de jeunes talents. L'As Roma, Valence et Seville ne sont pas des clubs suffisamment préstigieux à mon sens pour quitter une position confortable à Lyon. Je pense que ni Ben Arfa ni Benzema n'ont envie d'aller jouer les remplaçants à 20 ans dans un des meilleurs clubs du monde.

A Lyon ils ont tout pour progressé: temps de jeu, bon encadrement, stabilité, équipe qui joue des tritres, assurance de jouer la C1, tremplin pour l'équipe de France. Le tout est d'en avoir conscience...

Football - Pas d'Euro 2008 pour l'Angleterre

On savait l'équipe anglaise en difficulté depuis le début des qualifications pour l'Euro co-organisé par la Suisse et l'Autriche. Mais après bon nombre de rebondissements, la défaite russe face à Israel semblait offrir la qualification aux hommmes de McClaren. En effet, ce soir, l'Angleterre n'avait besoin que d'un match nul à domicile, face à la Croatie, pour décrocher son billet.

Wembley prend l'eau:
Mais privés de Rooney, Ferdinand, Terry, Owen et avec Beckham sur le banc au début du match, les coéquipiers de Steven Gerrard ont peiné à imposer un rythme dans la première mi-temps. Rapidement mené 1-0 à cause d'une nouvelle bévue d'un gardien "made in England" (Scott Carson remplaçait le très perméable Robinson), les anglais réagissent par Wright-Philipps avant de s'endormir. La Croatie profite de la passivité de l'équipe adverse pour jouer les contres à fond. Comme un symbole, Eduardo et Olic se jouent de 5 défenseurs adverses avec une seule passe qui transperse la défense; Olic conclue après avoir dribblé Carson. Après 14 minutes de jeu l'Angleterre est menée 2-0 par des croates d'un réalisme glaçant. Il faut attendre la 42ème minute de jeu pour voir la première parade du gardien anglais suite à un superbe déboulé de Modric.

La réaction:
Mené 2-0 à la pause, McClaren se fait violence: il sort Wright-Philipps remplacé par Defoe et fait rentrer David Beckham à la place de Barry. Les changements font beaucoup de bien à l'équipe dès le début de seconde période. Les centres de "Becks" mettent la pression sur la défense croate qui craque dès la 55ème minute par Simunic, auteur d'un tirage de maillot sanctionné d'un penalty que Lampard transforme sans problème. Le match devient fou et deux petites minutes plus tard, parfaitement servi en profondeur par Modric, Olic est contré par Bridge... le ballon s'écrase sur la transversale. Sur le corner qui suit Carson sort un arrêt réflexe incroyable encore face à Olic. Beckham choisit alors ce moment pour faire tourner la rencontre en sa faveur. L'ex-galactique adresse un centre merveilleux à Crouch qui finit proprement le travail par un enchaînement amorti poitrine-volée. Superbe but et d'autant plus beau qu'il offre à ce moment la qualification à l'Angleterre.

La désillusion:
Mais fort d'un parcours exemplaire depuis sa prise de fonction en 2006, le jeune entraîneur croate et toute son équipe jouent la victoire. Slaven Bilic fait rentrer des joueurs frais avec Pranjic et Petric. On retrouve ces deux hommes quelques minutes après leurs entrées puisque Pranjic décale Petric, celui-ci ne se pose pas de question et décoche une frappe du gauche qui met l'Angleterre au tapis. Après un gros quart d'heure de "hourrah football" et une dernière occasion manquée de justesse par Darren Bent, l'Angleterre est bien éliminée.
Le plus surprenant dans cette partie a été de voir la maîtrise montrée par la Croatie. Même s'ils se font fait rejoindre à force de reculer et ont manqué de chance sur certaines occasions, les croates ont donné l'impression de gérer le match et eu plus d'occasion franches. Ils ont joué de façon très lucide en contre et ont même été capables collectivement de reprendre l'ascendant après l'égalisation de Crouch.

Le cas Modric:

Le meneur de jeu croate de 22 ans a été extraordinaire lors de ce match. Une énorme qualité de controle, de passe et le coup d'oeil qui lui permet de servir ses partenaires ou de se rendre disponible. Avec son petit gabarit et son style de jeu, il rappelle très fortement un certain Thomas Rosicky. Physiquement il a aussi été très performant lors des 90 minutes malgré des conditions de jeu difficiles (pelouse détrempée). Alors qu'il est déjà annoncé à Arsenal ou Chelsea pour des sommes colossales, Luka Modric a en tout cas prouvé qu'il se sentait bien sur une pelouse anglaise, surclassant au passage les deux stars du pays Lampard et Gerrard.

L'imbroglio du milieu:
Lampard a été particulièrement invisible dans ce match. A part une transversale pour Beckham et son penalty, le joueur de Chelsea n'a pas tenté ni réussi grand chose. Son association avec Gerrard est toujours aussi infructueuse. Offensivement le capitaine des "Reds" de Liverpool a lui beaucoup tenté et s'est arraché pour son équipe mais son jeu de passe court et long a été trop approximatif pour être décisif. Joe Cole a réussi, comme toujours, quelques rush dont il a le secret avec l'inefficacité qui est la sienne depuis un certain temps déjà.

Les seules satisfactions viennent de Beckham et Crouch. Le "Spice Boy" a relancé l'équipe à lui tout seul en deuxième mi-temps tandis que Peter "the Robot" s'est battu tout seul sur des ballons improbables pendant tout le match. Mention spéciale au très beau but que le duo s'est offert. En l'absensce de Rooney et Owen on peut s'intérroger aussi sur l'absence de Walcott dans le groupe. Excellent avec Arsenal depuis quelques semaines, le jeune gunner méritait sûrement d'avoir sa chance à la place de Wright-Philipps.
Il paraît inconcevable qu'une nation avec autant d'individualités (Rooney, Lampard, Gerrard, Bekcham, Terry, Joe Cole, Ferdinand, Ashley Cole, Carrick) ne puisse pas se qualifier à une compétition majeure, et pourtant. Alors la FA va devoir revoir sa façon d'organiser le football anglais. La mise en place de quotas de joueurs anglais en premierleague est la solution dans l'air pour favoriser la sélection. Dossier à suivre de très près.

Chelsea et Arsenal, les enchères montent pour Modric : 42 M€ ?!

Football - Sondage OL

Tennis - Par ici les surprises

Gasquet-Djokovic:
Battus tous deux lors de leurs premiers matchs par Nadal et Ferrer, les deux hommes devaient obligatoirement se reprendre pour espérer se sortir de ce groupe compact.

Djokovic restait sur trois défaites consécutives avant ce match (Nalbandian, Santoro et Ferrer). Le serbe est au plus mal et a perdu son tennis ces derniers temps. Il commet énormément de fautes et n'arrive pas à conclure les points importants.
De son côté, Gasquet est sur une lancée prometteuse avec la demi-finale à Bercy qui lui avait offert son ticket pour ce tournoi prestégieux. Il a retrouvé une solidité et même s'il ne prend pas assez les échanges à son compte, son jeu paraît en place.

Voilà pour le cadre du match. Finalement aucune surprise dans ce duel décevant: Djokovic est fidèle à sa fin de saison calamiteuse et ne s'est pas réveillé contre le numéro un français. Il s'est vu mené 4-1 dans le premier set qu'il perd en toute logique 6-4. On se dit que le match va enfin débuter à 2-1 dans le second set; Gasquet sert alorspour confirmer son break. Mais c'est "Nole" qui profite d'un petit excès de confiance de "Ritchie". Alors sur un nuage, il croyait avoir réussi son ace... mais son service est let. Djokovic serre alors le jeu et sort un coup droit décroisé avec un angle incroyable. Gasquet subit et se fait débreaker sur un nouveau coup droit gagnant du serbe.

Mais Djokovic n'y arrive toujours pas et son lancé de raquette n'y changera rien, il ne marquera plus un jeu. Gasquet conclut facilement 6-4, 6-2 sur la 27ème faute directe de son adversaire. Tactiquement il a laminé le numéro 3 mondial en l'aspirant au filet pour mieux le passer sur les jeux de retour et en enchaînant au filet sur ses jeux de service. Tout a réussi au français auteur de superbes passing shots et contres alors que "Djoko" a manqué tout ce qu'il a tenté à commencer par ses volées.

Le Club des 3 à portée de raquette:
Après la tornade Nalbandian qui a balayé le trio de tête durant les deux derniers masters series (Madrid, Bercy), Nadal, Djokovic et Federer semblent à nouveau faillibles. Ferrer le sait bien puisque c'est le seul à avoir pu résister et prendre un set à Nalbandian à Bercy. Aujourd'hui il se paie d'ailleurs Nadal en trois sets et chamboulle un groupe dont "Rafa" pourrait ne pas se sortir.

Après la défaite surprise de Federer face à Gonzales, Nadal et Djokovic sont aussi tombés. Ce n'est pas vraiment une surprise pour le dernier cité mais le suisse et l'espagnol vont devoir se battre pour finir la saison en beauté.

Football - Ligue 1 14ème journée

Très jolie 14ème journée du championnat de France. Un nombre de buts correct (25 buts) pour cette compétition décriée pour son manque de spectacle.

Il y a trois performances en particulier qui m'ont marqué ce week-end: Monaco s'impose à domicile de très belle manière, Bordeaux et Valenciennes en font de même sur le même score (3-0).

Le retour de Savidan:
Il avait surpris tout son monde l'an dernier même s'il se fait battre au sprint par Pauleta au classement des buteurs. Avec le début de saison en trombe d'Audel, Savidan était un peu passé au second plan malgré un beau doublé contre Marseille. Samedi il s'est montré décisif et a une nouvelle fois fait valoir sa puissance, sa qualité de passe, sa vision de jeu. Il est à l'origine du premier but avec une talonade très bien sentie. Puis en pivot, il lance parfaitement Sebo en profondeur qui finit bien le travail. Savidan s'offre ensuite son but tout seul avec au passage un coup du sombrero entre deux joueurs. Souhaitons lui d'autres performances de ce genre parce que contre Caen c'était un régal.

Bellion poursuit Benzema:
Dans l'ombre de l'attaquant vedette de L1 qu'est Karim Benzema, Bellion s'accroche et se montre extrêmement efficace à Chaban Delmas. Hier il a réalisé un doublé dont un penalty et est aussi le passeur décisif sur le but d'Obertan. Efficacité maximale pour l'ex-joueur de Manchester United. Sa vitesse, sa précision et ses appels donnent beaucoup de possibilités dans le jeu bordelais comme sur son second but contre Rennes où il est parfaitement servi dans le dos par Fernando. Bellion a déjà marqué 10 buts 14 matchs et ne compte qu'une longueur de retard sur le nouveau prodige des Bleus.

Une attaque retrouvée:
Je finis donc avec Monaco-Strasboug. Sans Koller, Menez et Meriem, l'animation du jeu monegasque a été retrouvée face à un adversaire pourtant redoutable depuis le début de la saison. Le trio offensif aligné était donc composé de Gakpe, Nene et Piquionne. Ca a parfaitement fonctionné entre les trois pointes. Ils ont combiné les très bons mouvements. Gakpe marque suite à une déviation de Piquionne, l'ex-stéphanois sert aussi Nene en profondeur qui porte le score à 2-0. Menez et Meriem sont rentré en seconde mi-temps et jouent bien une contre-attaque qui permet à Nene de signer un doublé bien mérité. Menez a montré un énorme talent individuel mais, comme son pote Ben Arfa, a cette facheuse tendance à trop monopoliser le ballon et à faire les mauvais choix. Il semble qu'il a perdu sa place et l'arrivée de Nene va sûrement le pousser à ouvrir un peu les yeux sur le collectif. Mais vu la bonne entente Gakpe-Piquionne-Nene, Ricardo aurait tort de ne pas leur refaire confiance lors des prochains matchs.

Classement des buteurs de L1

Football - Ballon d'Or

Il ne reste plus que quelques semaines avant la décision finale du ballon d'Or. Le titre de meilleur joueur de l'année est très disputé cette année avec Messi, Christino Ronaldo, Kaka et Drogba tous capables de l'emporter. En tout cas le succésseur de Cannavaro ne fera pas l'unanimité à cause d'une trop grande concurrence, contrairement à l'édition 2006 qui resemble à un choix par défaut.

Foot Mercato fait un dossier très intéréssant sous forme de duels. Après Totti/Kaka, Pirlo/Gerrard, Drogba/Van Nistelrooy c'est cette semaine le comparatif Messi/C. Ronaldo, réalisé sur les critères pris en compte par le jury du ballon d'or. Le vainqueur de ce duel pourrait bien arraché la récompense que tous les spécialistes annoncent déjà promise à Kaka.

Chacun son avis sur la question voilà mon top 5 (qui prend bien entendu compte des critères Ballon d'Or):
1. Drogba
2. Kaka
3. Messi
4. Henry
5. C. Ronaldo

http://www.footmercato.net/ballon-d-or-messi-ronaldo-le-face_article16150.html

Football - Ligue des champions 4ème journée

Rageant!

Dominés au Vélodrome par une équipe de Porto très en jambes, l'OM a fait un bon match au stade du Dragon. Et pourtant le résultat est négatif avec cette défaite qui intrevient pendant que Liverpool se relance face à Besiktas.

L'OM a bien tenu et a su revenir au score après la pause grâce à son côté droit Valbuena-Bonnart très performance ces temps-ci. Rageant donc que l'aile gauche Ayew-Taiwo n'ait pas éta à la hauteur. Le défenseur latéral nigérian n'est pas irreprochable sur les deux buts portugais. De retour de blessure, Nasri n'a pas été mauvais mais paraît beaucoup trop spectateur du jeu. Le meneur de jeu phocéen ne fait pas les efforts de démarquage suffisants, ceux-là qui permettent à Valbuena d'avoir un impact sur le jeu.
Ce fut un bon match de football, indécis avec beaux mouvements et gestes, à l'image de la "madjer" tenté par Sektioui et de son but en solo.
Ce qui a sûrement fait la différence dans le résultat de ce match est le changement de côté de Quaresma. Incapable de se défaire de Bonnart au Vélodrome et en début de match sur l'aile gauche, le dribbleur portugais est allé se jouer de Taiwo. Le nigérian a multiplié les fautes dont une dans la surface que l'arbitre oublie par chance pour les marseillais. Finalement il craque et décide de lâcher du leste sur Quaresma, son adversaire direct a alors tout le temps d'adresser un centre parfait qui met fin aux illusions de l'OM. Suite à ce coup de poignard, l'équipe de Gerets se disloque et n'a pas la capacité physique ou mentale de réagir. Porto aurait même pu corser l'addition dans les derniers instants de la partie mais Lisandro Lopez et Helder Postiga ont manqué d'application dans la finition.
Les olympiens apprennent la cruauté de la ligue des champions: deux erreurs de défense qui coutent cher au final. Très cher même puisque l'OM va maintenant devoir stopper le retour des Reds de Benitez pour se qualifier ou espérer que Porto s'en charge. Au vu du mental fragile de Marseille en ce moment, il vaudrait mieux se qualifier avant d'acceuillir Liverpool au Vélodrome.

Liverpool dépasse Arsenal

Car de son côté, Liverpool s'est plus que rassuré en battant le record encore chaud d'Arsenal (7-0 contre le Slavia Pragues). Un 8-0 qui rentre dans l'histoire. Une véritable débâcle pour Besiktas qui avait pourtant dominé en long en large et en travers l'équipe de Benitez il y a 15 jours. Gardien pas inspiré (3 buts proviennent de ballons relâchés sur l'attaquant), défense attentiste, en sous-nombre sur chaque poussée rouge et en plus de cela la chance s'en mêle sur le second but de Babel. Le 8-0 tient autant par la piètre performance de Besiktas défensivement qu'à l'énorme envie montrée par les coéquipiers de Gerrard.
Cela a aussi été le match des recrues: Voronin (3 passes décisives), Benayoun (3 buts, 2 passes décisives et un poteau), Babel (2 buts et une barre en moins d'une mi-temps de joué). Ne manquait que Torres qui regardait le match du banc.

L'autre exploit de la 4ème journée est à mettre au crédit de Rosenborg qui bat Valence pour la deuxième fois en deux semaines grâce -entre autres - à Iversen (double buteur) et Hrischfeld (gardien héroïque sur une frappe tonitruante de Villa).
Le réalisme des norvégiens a été déterminant mais la victoire n'est pas illogique pour autant. Valence se retrouve alors dans une position compliquée de dernier du groupe.

Chelsea de son côté se maintient en tête grâce un nul bien chanceux face à une équipe de Schalke qui a fait un excellent match et méritait bien mieux.

Tennis – Masters de Paris Bercy (Dimanche)



Nalbandian dans l'histoire:

La finale était alléchante Nadal Nalbandian. Les deux meilleurs joueurs du tournoi se retrouvent logiquement en finale et on attend beaucoup de Nadal qui doit laver l'affront de Madrid (défaite contre ce même Nalbandian 6-1, 6-2).

Qui dit gros match dit début de match capital. Deux jeux de service blancs avec un ace pour chacun des serveurs plantent le décor.
Droite-gauche, accélérations coups droits et revers court ou long, Nadal est réduit à défendre dans les premiers échanges. Mais le numéro deux mondial sert excellemment en ce début de match ce qui lui permet de tenir solidement son service.

A 3-2 Nalbandian perd sa première balle et se retrouve immédiatement à 40-40. Malgré l'agressivité grandissante de "Rafa" en retour, l'argentin s'en sort sur ce jeu. Mais ce jeu sonne le réveil de l'espagnol qui trouve la solution tactiquement en faisant reculer Nalbandian grâce à son énorme lift de coup droit.

Mais Nalbandian aussi impressionnant au service à Bercy qu'il ne l'était à Madrid. Cela lui permet d'arriver à 4-4. C'est ce fameux neuvième jeu de retour qu'il choisit pour faire la différence. Il se place rapidement à 0-30 et obtient ensuite deux balles de break à 15-40, grâce à un très bon jeu de retour. Sur une petite seconde balle de Nadal, le tombeur de Federer convertit sa première balle de break en décochant un retour supersonique.

Un point exceptionnel emmené par deux coups droits sur la ligne et une contre-amortie aidée par la bande du filet offre alors à Nalbandian trois balles de set consécutives à 5-4, 40-0. Une faute en retour de Nadal conclut ce set 6-4.

Interviewé par les journalistes de Canal +, Toni Nadal invoque un petit miracle pour revenir dans ce match et surtout une baisse de régime de l'adversaire de son neveu. Il est vrai que sur la fin de set Nalbandian était presque intouchable.

Le début de deuxième set donne raison au à l'entraîneur espagnol, "Rafa" est réduit au silence . Sur une balle de break, Nalbandian est injouable et donne une leçon de tennis à Nadal qui fait de son mieux mais concède déjà son service. Nadal qui tente de résister grâce à son jeu de jambes craque en offrant le double break sur une double faute, symbole du doute installé chez l'espagnol. Après environ une heure de jeu, l'ex-numéro 3 mondial mène 6-4, 4-0, la messe est dite. Nalbandian joue alors pour la postérité et sort un coup droit gagnant d'anthologie qui passe par à côté du filet et lui permet de mener 5-0. Il met fin à l'humiliation par un jeu de service parfait avec 2 aces.

6-4, 6-0: l'incroyable niveau de jeu de Monsieur Nalbandian a réussi à faire plier Nadal physiquement et mentalement pour une victoire expresse: un véritable exploit. Nadal peut éventuellement se consoler en se disant qu'il a pris un jeu de plus au vainqueur du jour qu'il ne l'avait fait à Madrid mais il ne peut rien se reprocher sur ce match.
A la Race, Naldandian vient échoué à la 9ème place et se retrouve premier remplaçant pour la Masters Cup. Les rumeurs de forfait de Roddick et Davydenko pour cause de coupe Davis et blessures enthousiasment déjà ceux qui rêvent de voir Nalbandian venir croquer une nouvelle fois à les meilleurs mondiaux.

Avec Nadal, Djokovic et Roddick, on pensait la chasse au Federer déjà lancée. Nalbandian s'y invite et pourrait bien mettre tout le monde d'accord, y compris le "maître" en 2008 qui s'annonce de plus en plus comme la saison extraordinaire et incertaine que le tennis attend depuis l'hégémonie de Federer.

Tennis – Masters de Paris Bercy (Samedi)

Gasquet pas en finale mais à Shanghai :

Après avoir battu Murray, Richard n'avait qu'à attendre une défaite de Baghdatis contre Nadal pour être certain d'aller au Masters. La demi-finale du chypriote étant programmée avant celle du français, ce dernier est arrivé sur le court, pour affronter Nalbandian, avec la certitude de faire partie du top 8.

On pensait alors que le français jouerait relâché et nous sortirait un grand match face au meilleur joueur du circuit depuis un mois. C'est le contraire qui s'est passé : Richard a perdu son service d'entrée sous les coups de l'argentin. En difficulté face à l'inépuisable Ferrer, Nalbandian a retrouvé ce soir son tout meilleur tennis, celui qui lui permet de battre Federer deux semaines consécutives. Coups droits et revers variés par leurs puissances ou par les zones du court trouvées, enchaînements amorti-lobs joués à la perfection, sans oublier un service qui garantit des points gratuits et quelques finitions à la volée si besoin est. Il ne manque peut être qu'un jeu plus prononcé vers l'avant, un meilleur jeu de contre et un physique au niveau de ses coups de raquette pour faire de Nalbandian un joueur aussi complet que Federer ou Nadal. Mais cela ne lui porte pas du tout préjudice car quand David Nalbandian impose son rythme du fond de court difficile de le faire courir ou le contrer.

Gasquet l'a appris à ses dépends et n'a pu que constater la forme exceptionnelle du vainqueur du Masters 2005. Les jeux ont défilé beaucoup trop vite et il a manqué un service performant à "Ritchie" pour tenter de résister au rouleau compresseur argentin. Quasiment aucun suspens donc dans ce match à sens unique qui a tout de même régalé le public pas toujours fair play de Bercy. La seule hésitation est survenue lorsque Nalbandian a eu une petite crispation au moment de servir pour le match. Dans le même temps le biterrois se met enfin à lâcher les chevaux mis en avant sur les affiches publicitaires du tournoi, il réussit alors le break de l'espoir. Finalement Nalbandian, agacé par le public et sentant le match tourner, accélère une nouvelle fois et finit par mater le jeune français. Score final sévère et logique 6-2, 6-4. Gasquet, qui évoquait en interview d'après match la fatigue, devra être plus solide et entreprenant pour espérer faire une performance dans le tournoi des stars.

Nadal pour succéder à Agassi :

L'espagnol, numéro deux mondial, est venu à bout de Baghdatis en trois sets. Le chypriote finit bien sa saison avec une demi-finale en Master mais Nadal est encore le plus fort sur cette surface indoor que tout le monde qualifie de très lente. Le vainqueur du dernier Roland Garros peut espérer rentrer dans l'histoire en réalisant le doublé à Paris (Roland Garros – Bercy), comme Agassi en 1999. Il a aussi une bonne opportunité de reprendre des points au classement technique à Federer qui s'est incliné dès les quarts de finale. Une finale Nalbandian-Nadal grand luxe vient encourager les organisateurs du tournoi de Bercy qui peine à faire venir les plus grands noms en fin de saison.

Une belle semaine à Paris :

Le dernier Master series a été cette semaine un superbe théâtre à la lutte pour Shanghai. On regrettera tout de même le manque d'implication évident de Djokovic et Davydenko (têtes de série numéro 3 et 4) dans un climat de matchs truqués, un public pas toujours à la hauteur du spectacle et le débat sur la lenteur de la surface. Les quatre demi finalistes sont clairement les attractions de ce tournoi avec une prime à Nalbandian qui se trace une route jusqu'en finale dans un tableau compliqué. Il se débarrasse d'Almagro, Moya, Federer, Ferrer et Gasquet soit 4 têtes de séries…ne manque que Nadal pour terminer cet impressionnant parcours. Baghdatis a aussi confirmé qu'il faudra compter sur lui la saison prochaine et que la surface rapide d'Australie pourrait de nouveau lui être favorable.


La campagne de pub de l'ATP, plutôt sympa et intéréssante pour ce sport: http://www.atptennis.com/1/en/2007news/feelit.asp

Tennis - Master de Paris Bercy (Jeudi)



Gasquet toujours dans la course:

Dans ce marathon qui a débuté il y a presque onze mois, ils sont encore une poignée à se battre pour faire partie du gratin du tennis mondial. Ce dernier tournoi est assez décrié, étant donné qu'il réduit encore un peu plus le temps de récupération des joueurs qui n'ont finalement qu'un mois et demi de vide dans l'emploi du temps. Mais pour tous les joueurs du top 25 c'est un objectif de saison important. En 2007 tout se jouera sur le dernier gros tournoi de Paris Bercy.

Cet après-midi, Richard jouait déjà un duel décisif face à un adversaire redoutable et en position de favori en la personne de James Blake. Le perdant de ce match savait qu'il n'irait alors pas à Shanghai. L'américain, qui avait été usé par un match en trois sets éprouvant face à Nicolas Mahut, a pris les choses en main en début de match. Services performants, pression en retour, Gasquet a été pris à la gorge et a dû se faire violence pour tenir ses mises en jeu. Le français a pris confiance au cours de ce premier set pour finir par un jeu de service autoritaire. A 4-4 il avait surpris Blake avec des relances appliquées qui ont poussé le numéro 6 mondial commettre des fautes. Il n'en fallait pas plus pour lancer définitivement Gasquet dans ce match.

Du moins c'est ce que l'on se dit lorsque le français, qui mène déjà 2-0 dans la seconde manche, se procure des balles de double break. Mais Blake resserre le jeu et le numéro un français ne saisit pas sa chance. Sur le jeu d'après deux doubles fautes et des fautes directes dans le jeu offertes par le biterrois remettent son adversaire en jeu. Il faut alors attendre la fin de set pour voir Gasquet accélérer une nouvelle fois. Il sort un superbe lob qui lui offre une balle de break au meilleur moment du match. Elle sera convertie et, après un peu de crispation lors du dernier jeu, il finit tout de même par conclure. Le français a prouvé sur ce match qu'il avait le niveau pour aller au masters. Contrairement à son habitude, il a été solide sur tout le match et a montré beaucoup de détermination. A améliorer cependant: un service très instable qui ne l'aide pas assez dans les moments difficiles et une perte de concentration soudaine en début de second set qui aurait pû lui être fatale.
Le prochain tour sera tout aussi difficile puisque c'est Andy Murray qui l'attend. Le britannique a logiquement dominé Santoro en deux sets secs. Beaucoup font de lui l'un des favoris pour ce tournoi et pour la couse au Masters. A Richard de montrer qu'il peut être au top du top et qu'il faudra aussi compter sur lui à l'avenir.

Federer encore au tapis:

Dans les autres rencontres, en marge du parcours de Gasquet, Nalbandian a récidivé et repousse Federer cette fois-ci en deux sets ! Non on ne rêve pas cela fait deux fois en deux semaines dont une victoire en finale de Madrid. Aucun doute maintenant l'argentin est en pleine forme et il revient à égaliter dans ses confrontations face au "maître". Malheuresement pour lui et pour nous, il ne pourra pas être au tournoi final à cause d'une saison trop chaotique.

Autre résultat capital: Youzhny a sorti Haas en trois sets. Il ne reste donc plus que Robredo, Murray et Gasquet. Gonzalez, éliminé également par Youzhny, ne peut être détrôné qu'en cas de finale ou victoire du tournoi par un des trois précédements cités.

Ces résultats font que le vainqueur dans le duel entre le numéro un britannique et le numéro un français prendra la huitième place qualificative pour le tournoi final. Avoir son destin entre les mains est toujours un avantage, il n'y a "plus" qu'à faire un nouvel exploit pour terminer ce sprint final de la meilleure des manières.

Tennis – Masters de Paris Bercy (Mercredi)

Santoro, coupeur de têtes

La semaine dernière, Fabrice Santoro était venu à bout d'Andy Roddick en trois sets. Performance énorme face à un top 5. Hier à Paris, il a récidivé face au numéro trois mondial cette fois. Mais si la performance de Santoro a été sérieuse et appliquée, celle de Djokovic demeure mystérieuse.

En effet, dans un contexte de match truqués, nul doute qu'il y aura une enquête sur ce match tant le serbe a semblé a côté de ses pompes. Il n'a pratiquement pas couru sur le court, allant même jusqu'à ne pas sauter sur un lob du « cuisinier » français. Il n'a joué qu'avec son bras et encore. On a quand même eu droit à quelques superbes accélérations de sa part mais elles ont servi uniquement à mettre en valeur la défense de Fabrice. Au final 34 fautes directes pour « Djoko » en seulement 17 jeux !

Match extrêmement décevant qui pose une fois de plus le problème des cadences infernales. Le poursuivant de Nadal et Federer en est déjà à 84 matchs joués cette saison en attendant le masters de Shanghai. Le numéro un serbe a même déclaré être « à même pas 30% de [ses] capacités». Le moins qu'on puisse dire c'est que cela s'est vu : « Nole » est un habitué des coups de gueule sur le terrain et il n'y a eu aucune réaction dans ses attitudes et dans son jeu alors qu'il était mené 6-3 4-0. Match de très faible qualité mais le point positif est la qualification du français même si l'on se délectait déjà d'un Djokovic – Federer « prévu » en demi-finale.


La revanche de Gasquet

Richard Gasquet s'est bien remis de sa défaite à Lyon face à Tsonga en prenant sa revanche hier à Bercy. Cette victoire est bien plus importante que la semaine dernière puisqu'elle lui permet d'espérer encore pour une place parmi les 8 élus qui iront à Shanghai. Rapidement breaké, Richard s'est bien repris et a su élevé son niveau de jeu aux moments importants pour venir à bout d'un Tsonga en pleine bourre. Victoire très rassurante pour la suite du tournoi par le niveau de jeu montré par le numéro un français mais surtout par les attitudes qu'il a eu sur le court. Bagarreur, agressif en retour, « Jo » a toujours été sous pression et a logiquement fini par craquer. Après avoir échoué face à Mathieu à Madrid puis Tsonga à Lyon, il était important pour le prodige français de se rassurer et d'assumer son rang. Mais le plus dur reste à faire puisqu'il joue aujourd'hui contre Blake qui est un adversaire direct dans la course au masters. Victoire indispensable donc face à un joueur redoutable sur surfaces rapides.

Interview de Djokovic après son match: http://fr.sports.yahoo.com/31102007/70/ms-paris-bercy-djokovic-a-30.html

Article extrêmement intéréssant au sujet de Gasquet: http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=17287